David-William s’est d’abord inscrit en décembre 2014 à un échange étudiant avec l’organisme Éducation Internationale- Échanges Azimut. L’adolescent a été inspiré par les histoires qu’il lisait dans le journal de jeunes de son âge qui voyageaient grâce à leurs talents sportifs.
«Je suis quelqu’un de très timide et gêné. J’étais le type à regarder les gens faire des choses. À force de lire le journal et d’être dans les cadets, j’ai découvert que je voulais montrer aux gens que n’importe qui pouvait le faire», explique-t-il.
Au secondaire en allemand
Après deux semaines de cours intensifs d’allemand, l’étudiant a habité trois mois au sein d’une famille de Rothenburg, à l’automne 2015. Il a choisi l’Allemagne parce qu’il y avait déjà vécu quelques mois, étant plus jeune.
Pendant la durée de son séjour, David-William a fréquenté la même école publique que son frère d’adoption. S’il dit d’emblée que ces trois mois ont été «supers», il admet que les premières semaines ont été difficiles, particulièrement en raison de la barrière de la langue, en plus de l’éloignement de ses proches du choc culturel.
«Au départ, ça a été l’enfer. Je me demandais pourquoi j’avais voulu faire ça. Au fur et à mesure, j’ai commencé à mieux comprendre l’allemand et à embarquer dans la culture. C’est là que j’ai réalisé que c’est ça un échange étudiant; de comprendre la culture et de s’intégrer.»
Rencontre avec le premier ministre
De retour chez lui, l’élève du collège Saint-Joseph a été invité à la Future Leaders’ Conference, à sa grande surprise.
En compagnie de 12 autres élèves, il a présenté la vision des étudiants du monde de 2040 aux dirigeants du Québec, de la Bavière, du Cap-Occidental, de la Géorgie, de la Haute-Autriche et du Shandong. La voiture volante est ressortie d’emblée, comme de nouvelles méthodes d’enseignement et une conscience écologique accrue, mais aussi l’accès gratuit à un système de santé et à un meilleur niveau d’éducation.
David-William a d’abord été très stressé à l’idée de s’adresser aux chefs d’État. Mais les leaders politiques se sont montrés très attentifs aux propos des élèves, se rappelle-t-il. «Je me voyais comme tout le monde. Ça m’a fait réaliser que n’importe qui pouvait le faire», explique-t-il
Inspirer ses confrères
L’élève en éducation internationale a profité de son expérience pour donner une conférence à environ 70 élèves sur le sujet en guise de projet personnel avant les fêtes.
«J’ai appris des choses sur moi. Oui, j’étais avec une famille, mais j’étais quand même seul, dans un autre pays. C’est là que j’ai vraiment appris qui j’étais», conclut-il.
Thailande
Avec son école, David-William a également passé 18 jours dans une petite collectivité de Thaïlande, logé chez une famille . Les jeunes avaient pour mandat de construire un entrepôt.