13 août 2015 - 00:00
1,7M $ de déficit pour l’ancien CSSS Richelieu-Yamaska
Par: Karine Guillet
L'abolition de postes cadres a causé des déficits dans plusieurs CSSS.

L'abolition de postes cadres a causé des déficits dans plusieurs CSSS.

L’ancien CSSS Richelieu-Yamaska a terminé sa dernière année d’existence avec un déficit de 1,7 M$. Un manque à gagner «entièrement» attribuable à l’avènement de la Loi 10.

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La refonte du réseau de santé a entraîné des charges salariales pour l’abolition des postes cadres et hors-cadres visés par la loi, explique le Centre de santé et de services sociaux.  

Selon la porte-parole du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie Est qui a remplacé le CSSS, Marie-Josée Gervais, ces charges salariales représentent les cadres qui ont choisi l’indemnité de départ ou le départ à la retraite différé.

Dans la foulée de la restructuration du réseau de santé, le CSSS a aboli 62 postes cadres et deux hors-cadres. Au 1er avril, seulement deux personnes avaient quitté définitivement l’organisation du CSSS Richelieu-Yamaska.  

À la fin de l’année financière, le réseau de santé comptait 122 cadres  à temps complet et 12 cadres à temps partiel. C’est l’équivalent de 13 cadres à temps complet de moins que lors de la précédente année financière. L’établissement de santé compte 1898 employés à temps complet et 1076 à temps partiel.

D’autres déficits

L’ancien CSSS Pierre-Boucher a lui aussi cumulé un déficit, de 1,33 M$, en raison de la mise en application de la Loi 10. La valeur des indemnités de départs et des congés relatifs à l’abolition de postes était toutefois plus élevée, de 1,5M $. Le CSSS Champlain Charles-Lemoyne n’a pas non plus respecté son obligation d’équilibre budgétaire, toujours en raison de la Loi 10.

Avant le remaniement du réseau de santé, le CSSS Richelieu-Yamaska avait dû adopter deux plans de compressions budgétaires, l’un de 2,6M $ et l’autre de 1,6 M$, afin d’équilibrer les finances de l’organisation. Dans un effort de réduction, le CSSS avait choisi d’abolir cinq postes cadres et de réduire le recours à la main-d’œuvre indépendante ainsi qu’aux heures supplémentaires. La réorganisation de certains services avait aussi été évoquée.

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