Dans un communiqué diffusé par le groupe, les manifestants considèrent « que le projet ne sert qu’à permettre à l’industrie automobile de se perpétuer au-delà des changements climatiques, en remplaçant la pollution liée au gaz à effet de serre par une pollution massive liée aux batteries, à l’extraction des minéraux nécessaire à leur production et à leur raffinage ».
Le groupe considère que le gouvernement provincial finance très peu les infrastructures de transports collectifs et que le projet Northvolt n’est « qu’une vaste entreprise d’écoblanchiment visant à prétendre que l’on peut maintenir les politiques de tout-à-l’auto pendant une crise climatique ».
Les policiers ont confirmé que le blocage s’est fait pacifiquement. Le porte-parole de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent affirme que’au moins un manifestants aurait soulevé l’idée de bloquer la 116 pendant un moment, mais que les policiers l’auraient dissuadé.
À noter que le groupe Rage Climatique tiendra une soirée de lancement d’un journal « contre Northvolt, la culture du char, le capitalisme et tous les -ismes qu’on n’aime pas! » le 29 février à 17 h 30, au centre social l’Achoppe, à Montréal.