12 novembre 2024 - 17:21
Saint-Denis-sur-Richelieu
Le maire Jean-Marc Bousquet se retire pour des raisons de santé
Par: Vincent Guilbault
Évoquant des problèmes de santé et des défis liés aux effets secondaires de médicaments, le maire de Saint-Denis-sur-Richelieu, Jean-Marc Bousquet, a préféré tirer sa révérence pour mieux prendre soin de lui. Sa démission prendra effet le 30 novembre.
Photo gracieuseté

Évoquant des problèmes de santé et des défis liés aux effets secondaires de médicaments, le maire de Saint-Denis-sur-Richelieu, Jean-Marc Bousquet, a préféré tirer sa révérence pour mieux prendre soin de lui. Sa démission prendra effet le 30 novembre. Photo gracieuseté

Le maire de Saint-Denis-sur-Richelieu, Jean-Marc Bousquet, a annoncé sa démission de son poste le 8 novembre. Son départ de la vie politique municipale sera effectif dès le 30 novembre. L’homme de 70 ans évoque surtout des raisons de santé pour justifier son départ, à un an des élections générales.

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« J’ai 70 ans, dans ma famille, c’est un exploit. Bien sûr, la pharmacologie m’aide depuis longtemps à vivre, et la liste s’est allongée récemment. Cependant, aujourd’hui, ce qui s’impose à moi est de travailler à ma qualité de vie et non seulement à ma longévité », a fait savoir M. Bousquet dans sa lettre de démission.

Gestionnaire dans le milieu de l’éducation à la retraite et ancien conseiller municipal à Saint-Denis, Jean-Marc Bousquet avait remporté ses élections en novembre 2021 contre la mairesse sortante Ginette Thibault avec 78,48 % des voix.

Se reposer
« Je ne suis pas à l’article de la mort », dit-il avec humour en entrevue avec L’Œil Régional. « Mais ma forme est moins bonne. L’ajout de médicaments a des effets secondaires. À 70 ans, je veux reprendre ma vie en main. » Il prévoit de se remettre au ski – sport qu’il a mis de côté depuis la pandémie – et au vélo. Mais il n’a aucun plan plus précis, sauf prendre soin de lui.

D’ailleurs, il entend se tenir à l’écart de la politique. « Je vais jouer un rôle plus détaché. Mais je ne boude pas la Municipalité, je vais rester disponible. »

Le travail de maire restait prenant, dit-il. Il passait au moins trois heures chaque matin à l’hôtel de ville, estime-t-il, sans compter le temps de préparation pour les rencontres et autres dossiers. « C’est un travail quotidien. Et comme c’était mon premier mandat en politique, il y avait beaucoup de nouvelles informations à assimiler. Mais je suis très satisfait de mon mandat, malgré quelques défis. » Il souligne, par exemple, que la Municipalité a dû jongler avec un bon roulement de personnel, notamment pour pourvoir les postes de directeur général et d’inspecteur municipal.

Bousquet raconte avoir tout de même vécu une expérience inoubliable. « J’ai beaucoup appris sur le milieu municipal et sur l’intendance d’une Ville. Je n’ai aucune amertume et je referais le même parcours. J’en sors enrichi. »

Depuis l’annonce de son départ, qui a pris un peu tout le monde par surprise, M. Bousquet reçoit de nombreux messages de soutien de la part des citoyens et des élus, autant de la municipalité que des autres villes de la MRC de La Vallée-du-Richelieu.

Pas d’élection
Le 2 décembre, les élus de la Municipalité devront choisir un remplaçant pour M. Bousquet. Comme le maire a quitté ses fonctions moins d’un an avant la prochaine élection, les électeurs n’auront pas à retourner aux urnes pour choisir un nouveau maire. L’élu sortant admet avoir attendu un peu avant de remettre sa démission pour éviter à la Municipalité de devoir tenir une autre élection et aux électeurs d’avoir à se choisir un nouveau maire pour moins d’un an. « J’avais cette préoccupation », dit-il.

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