De Saint-Mathias-sur-Richelieu à Saint-Denis-sur-Richelieu, l’organisme a combiné différentes approches et rallié toutes ses équipes d’intervention : information, caractérisation, conservation et restauration. L’équipe a sillonné près de 50 km en canot qui ont permis d’observer 74 occurrences d’espèces à statut précaire, soit trois espèces de plantes, trois espèces d’oiseaux ainsi que deux espèces de tortues, dont la tortue serpentine. Ces efforts ont également permis de cibler 50 lots d’intérêt pour la conservation ainsi que 29 lots propices à la création d’accès publics à la rivière.
Une technique novatrice
Afin de contrôler l’expansion de la renouée du Japon, une plante exotique envahissante, sur les berges du Richelieu, l’équipe d’aménagement a usé de créativité. Adversaire coriace, cette plante est pratiquement impossible à éradiquer. L’équipe a donc imaginé une technique qui consistait notamment à extirper la plante, à déchiqueter les résidus et à coudre des poches de plantation à une membrane semi-perméable, combinant ainsi bâchage et espèces indigènes compétitrices, pour ainsi restaurer plus de 500 m2 de milieux naturels.
Public averti
L’équipe a aussi élaboré un petit guide du propriétaire riverain qui a été distribué à plus de 1000 adresses. Présentant les richesses de la rivière et de sa biodiversité, ce petit dépliant met en lumière des pratiques durables de navigation et d’aménagement de la bande riveraine privée.
Ce travail sur plusieurs fronts représente un premier pas vers une gestion unifiée des milieux naturels bordant la rivière Richelieu, qui saura s’harmoniser avec les préoccupations et les besoins des différents acteurs du milieu.
Ce projet est réalisé grâce au Programme Affluents Maritime du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), coordonné par le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la nouvelle vision maritime provinciale. Ce projet bénéficie également de l’appui du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR).