C’est donc 1000 festivaliers de plus que pendant la dernière édition prépandémique de 2019, et ce, malgré les conditions météorologiques difficiles du 1er juillet. L’organisation a misé cette année sur une grande diversité au sein de la programmation avec, entre autres, des artistes issus des Premières Nations, d’Amérique du Sud et même d’Afrique.
Le « chevreuil » de l’édition – qui a le privilège de s’inviter dans les concerts qu’il souhaite le temps d’une chanson – était cette année Claude Méthé, connu comme étant un des cofondateurs du groupe Le Rêve du Diable. Celui-ci s’est amusé tout au long de la fin de semaine et a répandu à la fois son humour et son amour pour la musique traditionnelle. « C’est une très belle édition, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu la chance de venir ici et je trouve beau d’entendre toute cette musique qu’on ne pourrait pas entendre ailleurs », avait-il commenté à L’Œil Régional en début de festival.
Après trois années d’absence, du moins dans sa forme conventionnelle, il y avait quelque chose de magique de retrouver la scène avec Jean-Paul Guimond pour le premier grand concert de l’édition le 30 juin. La chaleur et les sourires des gens, autant dans l’organisation que dans l’assistance, ont vite fait oublier les années où les masques et la distanciation sociale étaient la norme. L’heure était à la célébration de cette musique vibrante et rassembleuse et les organisateurs ont tout fait pour s’assurer que cette 19e édition soit un succès, malgré les quelques « défis » auxquels ils ont fait face.
L’organisation estime être parvenue à faire « vibrer tout un village au rythme des musiques trad, folk et acoustiques » pendant cette fin de semaine, reprenant la formule qui a fait le succès de Chants de Vielles pendant des années. Et même si elle n’a pas encore été annoncée officiellement au moment d’écrire ces lignes, on devine qu’il serait difficile de ne pas tenir une 20e édition de l’événement en 2024.