5 juillet 2023 - 10:06
19e édition de Chants de Vielles
6000 festivaliers ont célébré le trad à Saint-Antoine
Par: Olivier Dénommée
Katia Rock, d'origine innue, a offert une performance à la fois extrêmement expressive et pleine de poésie et de sensibilité, chantant tantôt en français, tantôt dans sa langue maternelle. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Katia Rock, d'origine innue, a offert une performance à la fois extrêmement expressive et pleine de poésie et de sensibilité, chantant tantôt en français, tantôt dans sa langue maternelle. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Claude Méthé, « chevreuil » de l'édition 2023 de Chants de Vielles, a eu le plaisir de monter sur scène à plusieurs reprises cette fin de semaine, dont avec son groupe Zigue et le projet familial Mon père a fait bâtir maison, le 30 juin. Photo François Larivière | L'Œil Régional ©

Claude Méthé, « chevreuil » de l'édition 2023 de Chants de Vielles, a eu le plaisir de monter sur scène à plusieurs reprises cette fin de semaine, dont avec son groupe Zigue et le projet familial Mon père a fait bâtir maison, le 30 juin. Photo François Larivière | L'Œil Régional ©

Le Montréalais d'origine brésilienne Diogo Ramos a eu le dernier mot du concert de clôture, transportant le public sur une plage de Rio. Photo Guillaume Morin

Le Montréalais d'origine brésilienne Diogo Ramos a eu le dernier mot du concert de clôture, transportant le public sur une plage de Rio. Photo Guillaume Morin

Les membres de La Bottine souriante étaient plutôt serrés sur la scène de l'église Saint-Antoine-de-Padoue pendant leur performance du 1er juillet, mais leur plaisir était contagieux alors qu'ils jouaient tantôt des pièces d'un album à paraître cet automne, tantôt des classiques qui les suivent depuis des décennies. Photo Guillaume Morin

Les membres de La Bottine souriante étaient plutôt serrés sur la scène de l'église Saint-Antoine-de-Padoue pendant leur performance du 1er juillet, mais leur plaisir était contagieux alors qu'ils jouaient tantôt des pièces d'un album à paraître cet automne, tantôt des classiques qui les suivent depuis des décennies. Photo Guillaume Morin

D'origine malienne, la Montréalaise Djely Tapa et ses cinq musiciens ont livré une performance explosive et rythmée à souhait sur la scène Yves-Steinmetz, faisant vite oublier la pluie. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

D'origine malienne, la Montréalaise Djely Tapa et ses cinq musiciens ont livré une performance explosive et rythmée à souhait sur la scène Yves-Steinmetz, faisant vite oublier la pluie. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Seul membre du quatuor breton Skolvan à avoir pu prendre l'avion pour venir au Québec, l'accordéoniste Régis Huiban est parvenu à offrir un spectacle contenant des morceaux du groupe et de son propre répertoire, le tout en solo. La gavotte était particulièrement à l'honneur pendant sa performance. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Seul membre du quatuor breton Skolvan à avoir pu prendre l'avion pour venir au Québec, l'accordéoniste Régis Huiban est parvenu à offrir un spectacle contenant des morceaux du groupe et de son propre répertoire, le tout en solo. La gavotte était particulièrement à l'honneur pendant sa performance. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Jean-Paul Guimond, légendaire porteur de tradition âgé de 90 ans, sur la scène portant son nom. Photo François Larivière | L'Œil Régional ©

Jean-Paul Guimond, légendaire porteur de tradition âgé de 90 ans, sur la scène portant son nom. Photo François Larivière | L'Œil Régional ©

Le quatuor écossais FARA a interprété plusieurs airs tirés ou inspirés du répertoire traditionnel écossais, mais s'est aussi permis une incursion dans la musique populaire avec sa version de « Games People Play », invitant le public à chanter avec lui. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Le quatuor écossais FARA a interprété plusieurs airs tirés ou inspirés du répertoire traditionnel écossais, mais s'est aussi permis une incursion dans la musique populaire avec sa version de « Games People Play », invitant le public à chanter avec lui. Photo Olivier Dénommée | L'Œil Régional ©

Le concert du groupe Zigue (Claude Méthé, Dana Whittle et Aimé Méthé, tous trois au centre) a laissé place le temps de quelques chansons au projet élargi Mon père a fait bâtir maison, incluant aussi Béatrix Méthé et Quinn Bachand. En entrevue, Claude Méthé n'a pas caché sa fierté de pouvoir jouer sur scène avec ses enfants. Photo François Larivière | L'Œil Régional ©

Le concert du groupe Zigue (Claude Méthé, Dana Whittle et Aimé Méthé, tous trois au centre) a laissé place le temps de quelques chansons au projet élargi Mon père a fait bâtir maison, incluant aussi Béatrix Méthé et Quinn Bachand. En entrevue, Claude Méthé n'a pas caché sa fierté de pouvoir jouer sur scène avec ses enfants. Photo François Larivière | L'Œil Régional ©

En plus des spectacles, des activités pour les familles et les plus jeunes ont eu lieu pendant toute la durée du festival. Photo Noémie Martineau

En plus des spectacles, des activités pour les familles et les plus jeunes ont eu lieu pendant toute la durée du festival. Photo Noémie Martineau

Le cœur était à la fête du 29 juin au 2 juillet à Saint-Antoine-sur-Richelieu, qui accueillait en grand la 19e édition du festival Chants de Vielles. Après trois éditions lourdement influencées par les restrictions sanitaires, le festival de musique traditionnelle a pu revenir à la formule qui a fait son succès, attirant pas moins de 6000 amateurs au cours de la fin de semaine.

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C’est donc 1000 festivaliers de plus que pendant la dernière édition prépandémique de 2019, et ce, malgré les conditions météorologiques difficiles du 1er juillet. L’organisation a misé cette année sur une grande diversité au sein de la programmation avec, entre autres, des artistes issus des Premières Nations, d’Amérique du Sud et même d’Afrique.

Le « chevreuil » de l’édition – qui a le privilège de s’inviter dans les concerts qu’il souhaite le temps d’une chanson – était cette année Claude Méthé, connu comme étant un des cofondateurs du groupe Le Rêve du Diable. Celui-ci s’est amusé tout au long de la fin de semaine et a répandu à la fois son humour et son amour pour la musique traditionnelle. « C’est une très belle édition, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu la chance de venir ici et je trouve beau d’entendre toute cette musique qu’on ne pourrait pas entendre ailleurs », avait-il commenté à L’Œil Régional en début de festival.

Après trois années d’absence, du moins dans sa forme conventionnelle, il y avait quelque chose de magique de retrouver la scène avec Jean-Paul Guimond pour le premier grand concert de l’édition le 30 juin. La chaleur et les sourires des gens, autant dans l’organisation que dans l’assistance, ont vite fait oublier les années où les masques et la distanciation sociale étaient la norme. L’heure était à la célébration de cette musique vibrante et rassembleuse et les organisateurs ont tout fait pour s’assurer que cette 19e édition soit un succès, malgré les quelques « défis » auxquels ils ont fait face.

L’organisation estime être parvenue à faire « vibrer tout un village au rythme des musiques trad, folk et acoustiques » pendant cette fin de semaine, reprenant la formule qui a fait le succès de Chants de Vielles pendant des années. Et même si elle n’a pas encore été annoncée officiellement au moment d’écrire ces lignes, on devine qu’il serait difficile de ne pas tenir une 20e édition de l’événement en 2024.

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