Ces montants doivent aider les différentes régions de biosphère à poursuivre leur travail de conservation, qui pourrait inclure la recherche sur la biodiversité, la documentation et les pratiques de gestion des terres, ainsi que la mobilisation des intervenants. À Mont-Saint-Hilaire, l’investissement permettra d’assurer la protection juridique de 90 hectares supplémentaires et la restauration de 9 hectares au cours des deux prochaines années. Notons que l’investissement de 11,7 M$ annoncé la semaine dernière s’ajoute aux 11,3 M$ alloués depuis 2021 aux régions de biosphère à travers le pays. Depuis 2021, ce sont 71 374 hectares qui ont été protégés ou sont en voie d’être désignés comme régions de biosphère au Québec. Ces différents projets bénéficient à la fois à la biodiversité au pays et contribuent à l’objectif du Canada de protéger 30 % des terres et des eaux de son territoire d’ici 2030. Actuellement, les régions de biosphères canadiennes comptent 200 000 km de cours d’eau et 27 000 km2 d’aires protégées ou d’aires protégées provisoires.
Le directeur général de Connexion Nature et de la région de biosphère du mont Saint-Hilaire, Éric Malka, voit ce financement comme « un catalyseur de la conservation des habitats naturels ». « Grâce à ce financement, nous poursuivrons nos efforts, mais avant tout, nous accélérerons les processus d’acquisition et de protection entrepris pour assurer la pérennité des habitats naturels de la région de biosphère du mont Saint-Hilaire et de toutes les régions de biosphère du pays. Ce soutien est une précieuse marque de reconnaissance de notre engagement et de nos réalisations des 25 dernières années pour nous et notre communauté. […] Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli jusqu’à maintenant et sommes impatients de redoubler d’efforts pour protéger encore plus d’habitats naturels dans la région de biosphère du mont Saint-Hilaire. »
« Les régions de biosphère favorisent la conciliation de la conservation de l’environnement et du développement économique tout en tenant compte des besoins sociaux et culturels locaux. Elles constituent un excellent exemple de la manière dont les communautés peuvent contribuer à résoudre des problèmes mondiaux tels que l’appauvrissement de la biodiversité et les changements climatiques », soutient le ministre Guilbeault.
Jean-Philippe Messier, directeur général de la réserve mondiale de biosphère de Manicouagan-Uapishka et originaire de Mont-Saint-Hilaire, a pour sa part formulé en conférence de presse son souhait de voir que « cette entente en sera une parmi beaucoup d’autres », ce à quoi Steven Guilbeault a hoché la tête.