À la suite de l’enquête préliminaire tenue ce printemps, le camp de Leblanc a préféré la voie d’un procès plutôt que d’enregistrer un plaidoyer de culpabilité. L’accusé de 37 ans de Belœil a choisi de se faire entendre devant un juge au lieu d’un jury. Le dossier doit revenir au tribunal le 31 août pour tenter de fixer une date de procès pour l’an prochain.
Abraham Leblanc est défendu par le criminaliste Me Martin Latour. Me Marie-Claude Morin représentera de son côté la Couronne. L’Œil Régional a tenté d’obtenir des commentaires de leur part, mais aucun des deux avocats n’avait rappelé le journaliste au moment de mettre sous presse.
Une querelle qui tourne mal
L’événement remonte au 26 octobre 2019 alors que les policiers de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent avaient été appelés à se rendre sur la rue Jeanne-Mance à Belœil pour secourir un homme ayant subi des blessures à la suite d’une chute sur le trottoir.
Selon plusieurs témoins et le Journal de Montréal, le chien de la victime aurait été au cœur d’une querelle qui a mené à la chute de l’homme de 92 ans, Lionel Martineau. Ce dernier est décédé deux jours plus tard et le dossier a ainsi été confié à la Sûreté du Québec. L’enquête a duré quelques mois avant que les policiers n’arrêtent officiellement M. Leblanc en janvier 2020 pour homicide involontaire et voie de fait causant des lésions corporelles.
Abraham Leblanc a été remis en liberté par la suite, sous plusieurs conditions. En plus d’un engagement de 2000 $ sans dépôt.
Rappelons que la peine maximale pour un homicide involontaire est la prison à vie, mais il n’y a pas de peine minimale. Il revient souvent au juge de première instance de déterminer la peine. La Couronne et la défense peuvent faire des suggestions communes.