Les responsables de l’ABC discutaient d’un tel voyage depuis plusieurs années selon l’Hirairemontaise, mais l’occasion ne s’était jamais présentée avant cette année. « C’est quelque chose pour moi d’avoir pu vivre un moment que nous imaginons dans notre tête pendant des années. Le sentiment est difficile à expliquer dans mes mots. »

Les membres de l’ABC ont fait escale dans la région d’Hiroshima ainsi qu’à Tokyo. Elles ont disputé un total de 8 matchs contre des équipes japonaises. Elles ont aussi eu l’occasion de visiter le Stade Mazda Zoom-Zoom qui accueille les Hiroshima Tokyo Carp de la Ligue centrale. « C’est un gros stade comme on en retrouve plusieurs en Amérique du Nord. Il peut contenir 30 000 personnes », ajoute Andréanne Leblanc.

Le voyage comportait aussi un volet culturel. Les joueuses de l’ABC ont pu assister à une séance de thé et visiter le site de la bombe atomique d’Hiroshima.

Pour Andréanne Leblanc ,il s’agissait d’une troisième excursion en sol étranger en autant d’années. En 2023, ses coéquipières de l’ABC et elles avaient fait un voyage à Cuba, et à Porto Rico en 2024.

Pas si loin

C’est connu, le Japon est une puissance au baseball, autant chez les hommes que chez les femmes. Le voyage a permis aux joueuses de l’ABC d’aller chercher de l’expérience. « Le calibre de jeu est relevé. Sur le plan des résultats, nous n’avions pas de grandes attentes. Mais ce voyage nous a permis d’en apprendre beaucoup. »

L’écart entre les Canadiennes et les Japonaises n’est pas aussi grand que ce que croyait Andréanne Leblanc. « On est dans la bonne direction. Ce qui fait la différence, c’est l’éthique de travail et le volume de répétitions qui est nettement supérieur au Japon. »

Saison à venir

La joueuse de baseball ne chômera pas encore cet été sur les sentiers. Les activités de la Ligue Canada-Est/Baseball, où elle s’alignera de nouveau avec les Rockies, reprendront en avril. Elle a aussi les yeux rivés sur les championnats canadiens prévus pour le mois d’août.

Sur le plan académique, elle termine actuellement à Trois-Rivières ses études collégiales en sciences de la nature. « Je ne sais pas encore vers quelle université me diriger. Je regarde toutes les options. »