« Je me fais souvent poser cette question-là : il t’en reste pour combien de temps à jouer? Je sais que la fin de ma carrière est inévitable, mais chaque année, je m’améliore. Je suis comme un bon vin. Il faut dire que je fais très attention à mon corps. Mon intention première est de jouer les deux ans de mon contrat », raconte-t-il en entrevue.
Gosselin avance même avoir connu la meilleure entre-saison sur le plan physique, ce qui lui a permis d’arriver en forme splendide au camp d’entraînement. « J’ai eu la chance d’être le préparateur physique de l’équipe du Cégep de Sherbrooke en plus de coacher aussi à l’Université de Sherbrooke. J’ai donc eu beaucoup de mobilité. Je travaille aussi dans un gym l’hiver. »
Fidèle au Rouge et Noir
Anthony Gosselin n’a jamais changé d’adresse depuis le début de sa carrière. Pourtant, il a eu plusieurs occasions d’aller ailleurs. Depuis quelques années, il ne signait qu’une entente d’une saison au terme de la campagne. En plus, l’équipe a raté les séries éliminatoires au cours des quatre dernières saisons. Mais à la fin du calendrier 2023, il a décidé de poursuivre l’aventure dans la capitale fédérale. « J’ai décidé de rester fidèle à l’équipe qui m’a repêché en 2017. En plus, là, j’ai eu un contrat de deux ans, ce qui donne une plus grande sécurité. C’est certain que le nom de Montréal comme destination potentielle me vient à l’esprit quand vient le temps de renégocier, mais je finis par rester à Ottawa. Évidemment, j’ai bien hâte de jouer contre les Alouettes de Montréal. »
Gosselin est positif et croit que de meilleurs jours sont à venir pour le Rouge et Noir. « Chaque année, on peut se permettre d’y croire. En plus, c’est bien rare qu’une équipe reste aussi longtemps dans le bas du classement. La direction a fait de bons moves pendant la saison morte. Pour ma part, je m’attends à avoir un rôle sur les unités spéciales ainsi que sur l’attaque au sol. »
Le Rouge et Noir entamera la saison 2024 à domicile contre les Blue Bombers de Winnipeg le 13 juin. « J’ai bien hâte que ça commence », ajoute le footballeur.
Avec sa famille
Cette année, Anthony Gosselin ne sera pas trop éloigné de sa conjointe et de ses deux enfants. Il logera avec sa petite famille dans une roulotte sur un terrain de camping de Limoges. « C’est un des plus beaux endroits pour camper. Ce n’est pas loin du parc aquatique Calypso. Les enfants vont vraiment passer un bel été. L’an dernier, j’ai réussi à les voir trois ou quatre jours par semaine et ils venaient voir les matchs à Ottawa. »