Au départ, le jeune homme pensait convoiter l’un des six postes de conseillers. Mais son plan a changé quand le maire sortant, Martin Dulac, a annoncé la semaine dernière son départ de la politique municipale. « McMasterville est un endroit magnifique. Les gens en place ont y bien contribué. On a des jardins communautaires et des pistes cyclables. Je voulais m’impliquer. Mais quand le maire a fait son annonce, je me suis dit pourquoi ne pas tenter ma chance à la mairie. »
Antoine Barrette demeure à McMasterville, chez sa mère, depuis trois ans. Il connaît le patelin toutefois depuis fort longtemps. « Mon arrière-grand-père et mon grand-père ont travaillé pour l’ancienne usine CIL. J’étais resté à McMasterville quand j’étais bébé. »
L’aspirant maire étudie en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec un profil en relations internationales. Il envisage fortement de changer de créneau pour étudier l’administration publique. « Quand j’étudiais en mécanique du bâtiment, j’ai aussi fait un stage au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe pour travailler sur le plan d’évacuation des établissements. »
Quelques promesses
Même s’il vient seulement de lancer sa campagne, M. Barrette a déjà quelques enjeux qu’il souhaite défendre, dont celui du transport en commun. « L’essence coûte de plus en plus cher. Moi, je n’ai pas d’auto et je n’utilise que le transport en commun. L’offre de service n’est pas complète. Il nous manque un arrêt d’autobus à l’ouest de la municipalité, soit à la hauteur de l’intersection de la 116 et la rue W.-McMaster. »
Il veut aussi limiter l’augmentation des taxes municipales pour les prochaines années. « La Ville fait des surplus, on peut donc faire ça et éviter d’alourdir le fardeau fiscal des électeurs. J’ai plusieurs amis qui me disent que tout coûte cher. Certains doivent même avoir plus d’un emploi. Je ne dis pas nécessairement de geler, mais maintenir bas le taux pendant quelques années. »
Antoine Barrette veut aussi rendre la ville plus sécuritaire et faciliter la participation démocratique. « Il faudrait aussi ajouter des trottoirs le long de la 116 [NDLR : de compétence provinciale]. Il y a aussi la question de l’accès au logement. Je veux favoriser des projets de la sorte. Il faudra voir notamment ce qu’il adviendra du terrain de Northvolt. »
M. Barrette entend mener une campagne de terrain en faisant du traditionnel porte-à-porte. « Les idées que je défendrai proviendront aussi des préoccupations des citoyens. Je veux aussi me servir des médias sociaux pour ma campagne. »