Gabriel Borduas, Audrey Doiron, Jessica Aimy Lafleur, Paul Lucas, Noémie Poirier Borduas, Dominique Di Fiore et Anik Armand faisaient partie de cette première cohorte à se lancer à la conquête du Kilimandjaro.
Six d’entre eux peuvent maintenant dire qu’ils ont posé les pieds sur le toit de l’Afrique, alors qu’ils ont atteint le sommet de 5895 mètres le 22 juillet dernier. Deux n’ont pas été en mesure de se rendre au plus haut point en raison de problèmes de santé, mais ont tout de même atteint 4800 mètres.
De retour de voyage, Mme Savard se dit très très contente de la campagne de financement. L’ascension du Kilimandjaro s’est somme toute bien déroulée. Elle croit que l’entraînement avait bien permis à l’équipe de se préparer au défi africain, alors que les grimpeurs avaient fait plusieurs sorties en montagne et avaient travaillé leur endurance cardio-vasculaire. Elle n’avait aussi que de bons mots pour son équipe de grimpeurs. «C’était une équipe participative qui a bien fait ces devoirs.»
Grimpeurs conquis
Les grimpeurs semblaient eux aussi satisfaits de leur expérience. «Un an de préparation, une cause incroyable et une montagne à gravir un pas à la fois. Un groupe exceptionnel et des porteurs et guides vraiment motivants», a écrit Gabriel Borduas sur sa page Facebook.
«Voilà, après un an de préparation physique, de récolte de dons, j’ai atteint le sommet du Kilimandjaro, a pour sa part commenté Paul Lucas. Ce ne fut pas facile, il faut aller puiser au fond de soi et une fois au sommet, [on vit] un tsunami d’émotions.»
D’autres sommets sont plus hauts que la montagne tanzanienne, qui représente en hauteur 14 fois le mont Saint-Hilaire. Mme Savard souligne toutefois que le Kilimandjaro était une destination de choix, bien que dispendieuse, car il donne une vue spectaculaire aux visiteurs, contrairement à d’autres sommets. Le présent voyage permettra à l’AVRDI de faire des petits ajustements, comme la date de départ, pour sa prochaine ascension, prévue pour 2020. L’ascension aura permis de faire rayonner la cause de l’AVRDI, alors que les ambassadeurs resteront marqués par ce voyage, croit Mme Savard. n