Le changement de procureurs a été confirmé mercredi matin alors que Pratte-Lops revenait devant le juge au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
Selon la Presse canadienne, Me Burelle estime qu’il est tôt pour l’instant pour déterminer s’il plaidera la non-responsabilité criminelle, un verdict qui enverrait l’accusé en institut plutôt qu’en prison. Anthony Pratte-Lops doit revenir en cour le 18 juillet. L’audience devant le juge devrait servir à déterminer une date pour l’enquête préliminaire, moment permettant entre autres à la défense de bien évaluer la preuve détenue par la Couronne.
Le tandem Pineault-Burelle prend la relève de Me Marie-Ève D’Anjou, qui avait hérité en avril du dossier pris d’abord en charge par Me Mathieu Bourgon.
Rappel des faits
Survenu le 22 mars, le meurtre de Daphné Huard-Boudreault, 18 ans, a ébranlé le Québec. La jeune femme a été poignardée à mort dans l’appartement de la rue Forest, à Mont-Saint-Hilaire, qu’elle partageait auparavant avec Anthony Pratte-Lops. Plusieurs personnes s’étaient présentées sur les lieux de son ancienne école, la Polyvalente Ozias-Leduc, pour lui rendre un dernier hommage.
Le crime reste gravé dans la mémoire aussi en raison de circonstances nébuleuses concernant l’intervention de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent (RIPRSL), grandement critiquée dans ce dossier. Le matin même du crime, Anthony Pratte-Lops est allé importuner Daphné Huard-Boudreault à son travail à un dépanneur d’Otterburn Park. La jeune femme a contacté les policiers et quatre agents de la RIPRSL sont venus sur place. Ils auraie
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) du Québec a mandaté cinq de ses agents pour se pencher sur l’intervention policière de la RIPRSL. De plus, l’homicide a été confié au Service des enquêtes sur les crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.