Cela représente une hausse de 25$ pour une résidence unifamiliale moyenne. «On a décidé de faire des projets, mais on conserve toujours les mêmes balises au niveau de nos dettes. Ce n’est pas vrai qu’on peut donner un budget à zéro augmentation. Tout augmente dans la vie. Je préfère des augmentations minimales stables que plutôt des augmentations en dent de scie. Une année où tu donnes des cadeaux, et puis une année où tu dois compenser avec une grosse augmentation», mentionne la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie.
Les développements résidentiels et commerciaux ont permis une augmentation de 1,2 M$ des revenus de taxes foncières. D’un autre côté, les dépenses liées à l’implantation de la nouvelle collecte organique pour la biométhanisaton et la création de la Régie intermunicipale de sécurité incendie ont entraîné des augmentations des quote-parts. Les quote-parts versées aux différentes régies et organismes régionaux représentent 30% du budget de la Ville.
La volonté de régionaliser certains services, que ce soit en loisir, dans le communautaire ou en culture, devraient se concrétiser prochainement, alors qu’un comité réunissant les maires des municipalités de la MRC de la Vallée-du-Richelieu a été formé en novembre. «On est à l’ébauche. On compte déterminer les critères de quelles organismes peuvent devenir régionaux ou non. Il y a vraiment une volonté des maires. On veut commencer à travailler en collaboration de plus en plus. On est rendu là. On n’a plus le choix. Au niveau financier, on doit commencer à travailler ensemble», assure Mme Lavoie.
La dette totale anticipée au 31 décembre 2018 devrait atteindre 54 124 900$, dont 15 090 700$ est à la charge d’autres tiers.
Selon la Ville Beloeil, des dépenses moins élevées que prévues en 2019 seront engendrées par le centre aquatique, qui devrait ouvrir au printemps. Lorsque le projet a été présenté, elle avait planifié des dépenses à la hauteur de 400 000$, pour l’année 2019 seulement. En raison d’ententes intermunicipales, de partenariat privé et public, ainsi qu’un loyer moins élevé avec SOPIAR, les dépenses s’élèveront plutôt à 223 000$.
«La première année, c’est plus dispendieux parce qu’on doit compenser pour les mois pendant lequel le centre aquatique ne fonctionne pas. Les citoyens nous avaient demandé d’aller chercher des partenaires. Quand on a présenté le projet, on n’avait pas finalisé les ententes. On était en négociation avec les partenaires. On n’avait pas non plus de partenaire privé», explique la mairesse.
Des projets en 2019
En 2019, trois millions de dollars seront investis dans la réfection des rues en lien avec les priorités du plan directeur. Les investissements dans les parcs et la piste cyclable s’élèveront à 1,3 M$. Un module de jeux sera notamment ajouté au parc des Bourgs de la Capitales. Des sous sont aussi prévus pour l’aménagement du parc de la Halte des Vapeurs.
Les pistes cyclables seront, quant à elles, développées afin de relier les tronçons existants. La Ville se penchera aussi sur le prolongement de la piste cyclable afin d’accéder au nouveau centre aquatique et aux nouveaux développements.
Les rues à 40km/h dès 2020
La Ville prévoit diminuer la vitesse de 50km/h à 40km/h dans les rues résidentielles dès 2020.
«2019, c’est pour préparer le terrain, déterminer les critères et les rues qui pourraient être diminuées de vitesse. Cette analyse-là doit être faite à savoir quelles rues sont les collectrices, quelles rues sont résidentielles», souligne la mairesse.
La Ville prévoit faire l’acquisition des panneaux de signalisation au cours de la prochaine année.