Les deux Villes ont adopté une résolution qui demande au Ministère de participer financièrement aux travaux de réaménagement de l’intersection puisque la route 229, soit le boulevard Bernard-Pilon, appartient au ministère des Transports du Québec (MTQ).
« C’est un projet qu’on travaille depuis plusieurs années avec la municipalité de McMasterville et Simon Jolin-Barrette [député de Borduas]. Je pense qu’on devrait obtenir de bonnes réponses cette fois-ci », pense la mairesse de Belœil, Diane Lavoie.
« C’est certain que pour nous, le projet doit être financé par le MTQ », poursuit le directeur de la Ville de McMasterville, Sébastien Gagnon.
Le MTQ n’a pas fait d’estimation des coûts et ne diffuse pas ses estimations de coûts, mentionne la porte-parole du Ministère, Karine Abdel. « Une définition plus précise de la conception du projet sera requise avant de pouvoir préciser la participation financière du Ministère. Il est trop tôt pour préciser l’échéancier d’un tel projet qui nécessitera au préalable la conclusion d’une entente avec les Villes de Belœil et McMasterville. »
L’option la plus simple
Le MTQ avait présenté des options de réaménagement de l’intersection afin de réduire la congestion routière. Des discussions ont été engagées entre Belœil, McMasterville et le gouvernement au cours de l’hiver 2019. Le MTQ a proposé ces options après avoir réalisé une étude de circulation. Le ministère a reconnu qu’il y a un certain trafic à cet endroit.
Belœil a choisi le réalignement du boulevard Yvon-L’Heureux et l’ajout de voies de virage parce que cette option était la plus avantageuse en matière de fluidité actuellement, même en considérant une hausse du trafic, mentionne la porte-parole de la Ville, Caroline Nguyen Minh.
« C’est celle qui était la plus simple à réaliser d’un point de vue technique. C’est celle qui répond le mieux au besoin. C’est aussi la plus simple administrativement à réaliser », ajoute M. Gagnon.
L’une des autres options consistait en l’aménagement d’un carrefour giratoire à cet endroit. Cette approche a été écartée puisqu’elle aurait entraîné des expropriations. « C’est beaucoup plus gros, ça prend plus d’espace. Il y avait plusieurs autres facteurs qui entraient en ligne de compte. Ça devient un projet beaucoup plus complexe, mais qui ne répond pas davantage aux objectifs des Villes, c’est-à-dire d’augmenter la fluidité », mentionne M. Gagnon. n