De plus, 12 % de la chaussée, représentant 16 km de rue, nécessiterait aussi une intervention souhaitable. Plus de la moitié de la chaussée ne nécessitait qu’un entretien préventif.
Au total, 128 rues se retrouvent en partie ou en totalité dans la liste des rues à refaire. Parmi les rues prioritaires se trouvaient notamment les rues Bourgeois et Bonnair (presque en totalité), une partie des rues Dupré (entre Monseigneur-Morreau et Saint-Jean-Baptiste ainsi que Brunelle et Brillon), Lechasseur, Larose, Riviera, Jeanne-Mance, de même qu’une portion du boulevard Bernard-Pilon (près de la limite de McMasterville).
Les routes dont le gouvernement provincial a la responsabilité, comme la rue Richelieu ou le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, ne sont pas comprises dans l’évaluation de la chaussée de la Ville.
La Ville a investi cette année 6,5 M$ pour la réfection des rues sur son territoire, dont la rue Bourgeois (713 000 $), Vincent-Massey (1 M$), Saint-Pierre, Union, Vauquelin, Morisson et Vallon. Des rues qui figuraient toutes parmi celles nécessitant une intervention immédiate. Après les travaux de pavage de cet été, la ville estime que le 33,5 % des rues seront toujours à refaire.
Afin de refaire les chaussées, la municipalité indique qu’elle y va selon les subventions disponibles et la capacité de payer des citoyens. La Ville attend également parfois afin d’effectuer des travaux de plus grande envergure. La ville indique d’ailleurs qu’elle investit annuellement 20 000 $ pour sceller les fissures des rues afin d’en prolonger la durée de vie.
Belœil a déposé l’an dernier au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) un plan d’intervention établissant les priorités concernant le renouvellement des conduites d’eau potable, la réhabilitation des conduites d’aqueduc et la réfection de la chaussée.
Selon le rapport annuel, 96 % des 126 km du réseau d’aqueduc ne nécessitait aucune intervention, alors que 86,5 % du réseau d’égout de la Ville a moins de 50 ans.