En novembre, les élus ont refusé d’adopter les prévisions budgétaires pour l’année 2020 telles que présentées par la Régie. Ils ont demandé une révision du budget. Cette demande n’a pas été entérinée par les autres municipalités membres de la Régie. Étant donné que le deux tiers des municipalités ont accepté le budget, Belœil se voit dans l’obligation de payer sa part, sans quoi elle pourrait payer une pénalité en intérêt.
La Régie a soumis une augmentation de la quote-part de 7,99 %. Selon la Ville de Belœil, l’augmentation aurait plutôt dû être de 5,62 % en raison de l’inflation et du développement domiciliaire.
« Ce qui donne 2,37 % de plus qu’on ne peut expliquer. Ça représente 85 000 $. […] On le paie quand même parce qu’on n’a pas le choix. À Belœil, on n’est pas satisfait des chiffres. Il y a des choses qui ne concordent pas », affirme le conseiller municipal et administrateur sur le conseil d’administration de la Régie, Pierre Verret.
En collaboration avec la trésorerie et le département du génie, la Ville de Belœil a évalué ses besoins. Selon M. Verret, la Régie a justifié l’augmentation par une différence dans les méthodes de calcul entre la Régie et la Ville. Cela devrait être révisé au cours de l’année.
La quote-part de Belœil pour la Régie est de 1 149 383 $ pour 2020. Les élus ont adopté la résolution en séance ordinaire du conseil le 27 janvier permettant ainsi le paiement de ce montant en quatre versements. En 2019, la quote-part était de 1 064 400 $.
En comparaison, la quote-part du budget de la Régie intermunicipale de l’eau de la Vallée-du-Richelieu a augmenté de 0,89 %. « Essayez de concorder cette augmentation versus l’augmentation de 7,99 % de la Régie des l’assainissement des eaux. Il n’y a pas de corrélation. C’est pour ça que je me suis opposé à ce budget. Le conseil a appuyé ma démarche », ajoute M. Verret.