Je ne suis certainement pas de ce type de personne qui clame aimer mieux les animaux, parce que les humains peuvent être tellement méchants. Non, soyons sérieux. L’humain possède la capacité de faire le «mal» parce qu’il possède une conscience, une notion de «soi». En gros, il sait qu’il existe, qu’il a un avenir et qu’il va mourir. Un chat ne sait rien de tout ça. Placez-le devant un miroir et il ne comprendra jamais qu’il est devant son reflet.
Ça impose à l’homme une sorte de responsabilité, un devoir social en quelque sorte envers les bêtes. Pour ça que certains militent pour les droits des animaux, même si je ne partage pas toujours leurs idées et prétentions.
Qui n’a jamais dit qu’il aurait envie de castrer un pédophile? Eh bien, sûrement les mêmes qui diraient qu’on devrait nourrir à l’antigel le moron qui en donne à boire aux chats (p.4). Pas moi, mais d’autres, on se comprend.
Oui, l’antigel a un petit goût sucré, mais ça cause une insuffisance rénale aux animaux.
Peut-être que le nouveau projet pilote, dont nous dressons les grandes lignes cette semaine, pourra tout de même réduire les méfaits envers les chats. Nous le saurons vendredi un peu plus dans le détail, lors de l’annonce officielle du projet pilote de médailles pour chats et de stérilisation de chats errants.
Lasagne
Je dis être désensibilisé. C’est de moins en moins vrai. Surtout depuis que ma fille me fait un drôle de regard lorsqu’on mange de la viande.
«C’est du cochon ça papa? On a tué un cochon?»
«Ben, pas nous chérie»;
«Ouain», renchérit mon garçon. «On ne l’a pas tué, il était mort avant d’être dans notre maison. C’est pas pareil»;
Ouain, j’avoue mon gars. Mais quelqu’un l’a quand même tué».
Cette discussion me chicotait dimanche, alors que je préparais ma sauce à lasagne. Je regardais le bœuf haché et pour une première fois… j’ai senti la présence du bœuf. Me dit que je devrais réduire ma consommation de viande. Je serais plus conséquent avec mes enfants.
Mais bon, j’écris ce texte en mangeant ma lasagne.