Arvin-Bérod vient de disputer les phases de groupe de Série HSBC SVNS 2025 tenues à Dubaï aux Émirats arabes unis le 30 novembre et 1er décembre. Le Canada avait rendez-vous avec le Japon, le Brésil et la grande puissance que représente dans ce sport la Nouvelle-Zélande. « Je suis fébrile de pouvoir me mesurer aux meilleures joueuses au monde qui sont très fortes. C’est une opportunité qui n’arrive pas tous les jours », a déclaré à L’Œil Régional Camille Arvin-Bérod, avant de s’envoler vers l’Asie.
Les résultats n’étaient toutefois pas connus au moment de mettre sous presse. Il y aura au moins six autres tournois de cette compétition regroupant les 12 meilleures équipes féminines au monde. La compétition se poursuivra dans les prochains jours au tournoi SVNS du Cap en Afrique du Sud les 7 et 8 décembre 2024.
Le premier tournoi de la nouvelle année sera disputé à Perth en Australie, du 24 au 26 janvier 2025. Ensuite, il y aura un arrêt en sol canadien à Vancouver du 21 au 23 février au stade BC Place. Notons que les alignements pour les compétitions en 2025 ne seront confirmés que plus tard.
Avant ces deux compétitions, Camille Arvin-Bérod s’est envolée vers la Colombie-Britannique pour le camp d’entraînement de l’équipe nationale. Elle a aussi précédemment fait escale à Portland pour représenter l’Unifolié au tournoi des étoiles de Premier Rugby Sevens (PR7s), disputé le dimanche 17 novembre au stade Providence Park.
Une belle première année
Tous ces déplacements surviennent peu de temps après que Camille Arvin-Bérod ait complété sa première saison de rugby universitaire avec le Rouge et Or de l’Université Laval. Ses coéquipières et elles ont été en mesure de se qualifier au championnat canadien disputé à l’Île-du-Prince-Édouard. Le Rouge et Or a toutefois terminé la compétition sur une défaite lors de la finale de consolation pour déterminer le cinquième rang.
« C’est certain qu’au final, nous n’avons pas eu les résultats qu’on espérait. Je suis toutefois bien contente de cette première saison à Laval. Ç’a été une super belle expérience. Mais tout ça nous donne envie de nous dépasser à l’entraînement pendant la saison morte », affirme-t-elle.