Le premier volet offre des places gratuites à ces résidents de Belœil pour des activités de loisirs ou certains cours offerts par la Ville de Belœil ou ses partenaires. Le nombre de citoyens qui pourraient en profiter n’est pas fixe, mais un budget de 5000 $ est prévu pour ce volet. Le deuxième volet prévoit 40 places gratuites au camp de jour de la Ville (5 places par semaine pour 8 semaines), ce qui équivaut à un montant de 6400 $. Enfin, le troisième volet offre à des organismes locaux la possibilité de concrétiser des projets qui encouragent l’inclusion sociale visant à rendre accessibles des activités ou des services pour les personnes en difficulté. Un montant de 10 000 $ est réservé à cet effet et l’aide de la Ville est d’un maximum de 75 % du projet, jusqu’à un montant de 1000 $.
Cela faisait un moment que la Ville cherchait des façons de soutenir ses citoyens plus vulnérables en leur facilitant l’accès à différentes activités. « Un budget annuel récurrent a donc été voté en ce sens. Notre programme se distingue par le fait qu’il s’adresse non seulement aux personnes et aux familles à plus faible revenu, mais également aux citoyens qui sont confrontés à une situation personnelle inhabituelle qui les rend vulnérables économiquement. L’évaluation des demandes ne se fait donc pas uniquement sur la base du revenu annuel, mais au moyen d’une entrevue personnalisée permettant d’évaluer la situation dans son contexte », indique Nadine Viau, mairesse de Belœil, par voie de communiqué.
Dans la « première phase » du programme Accès-Cible, c’est la Maison de la Famille de la Vallée du Richelieu qui recevra l’ensemble des demandes pour les volets 1 et 2 et qui fera l’évaluation de chaque dossier selon la situation spécifique de chaque individu ou famille. « Au lieu de se limiter à un revenu annuel maximum, ce qui est vite limitatif, une famille qui vit des difficultés financières sporadiques, par exemple en raison de la perte d’un emploi, d’une maladie grave, etc., pourrait se qualifier pour le programme, même si son revenu annuel de l’année précédente dépasse le seuil du salaire minimum », note la porte-parole de la Ville, Émélie Trinque. Le programme pourrait aussi viser des familles monoparentales dont les revenus dépassent un certain seuil, une personne victime d’un sinistre qui était mal assurée ou encore une famille qui n’a pas les moyens d’inscrire plus d’un enfant à des activités, par exemple. Mme Trinque précise que d’autres organismes qui sont en soutien aux personnes et aux familles sur le territoire pourraient éventuellement être amenés à participer au processus d’inscription aux deux premiers volets.
Plus de détails sur le programme au beloeil.ca/acces-cible.
