La loi 40 permet aux commissions scolaires d’exiger la cession de terrains municipaux gratuitement pour construire de nouvelles écoles. La CSP a déposé des demandes de financement pour construire trois écoles dans la région. Elle s’attend à une réponse au printemps. L’une d’entre elles consiste à remplacer les deux pavillons à Otterburn Park par un seul bâtiment. Les autres demandes concernent la construction de deux nouvelles écoles dans le secteur Belœil, McMasterville et Saint-Mathieu-de-Belœil.
Belœil s’inquiète des nouvelles dispositions de la loi 40. « Il n’y a présentement pratiquement plus de terrains disponibles sur le territoire. Nous pensons que la solution passerait davantage par la densification avec l’agrandissement des écoles sur leur terrain existant et appartenant déjà au milieu scolaire », affirme la porte-parole de la Ville de Belœil, Caroline Nguyen Minh.
La CSP a rencontré McMasterville et Saint-Mathieu-de-Belœil. Il reste donc à discuter avec la Ville de Belœil. Des rencontres sont prévues à court terme.
« Nous sommes encore en train d’analyser le projet de loi. Par contre, nous avons amorcé avant le temps des Fêtes des rencontres avec les villes et municipalités de notre territoire pour discuter des disponibilités de terrains pour la construction future d’écoles », affirme la porte-parole de la CSP, Marie-Michèle Blais.
De son côté, le maire de Saint-Mathieu-de-Belœil, Normand Teasdale, démontre une ouverture pour avoir une nouvelle école sur son territoire. « Ils nous ont informés de la demande pour une nouvelle école, mais tant que cela n’est pas accepté par le ministre, nous n’avons pas été plus loin dans le choix du terrain. La loi 40 amènera peut-être une façon différente de procéder. Il reste que nous aurons un délai pour nous entendre avec eux. Pour l’instant, il n’y a pas de terrain identifié. Le projet d’une école à Saint-Mathieu est une bonne nouvelle pour la population. L’avenir nous dira comment évoluera ce dossier. »
Le maire de McMasterville, Martin Dulac, croit que l’acquisition d’un terrain devrait être assumée par le gouvernement du Québec. « Pour notre part, à McMasterville, nous pensons que l’achat d’un terrain fait partie intégrante de la construction d’une nouvelle école. […] Nous avons, dans le passé, été proactifs et nous avons déjà prévu un espace dédié à une nouvelle école dans le nouveau développement. C’est pourquoi il est plus facile pour nous de prendre acte de la décision du gouvernement. Ce n’est toutefois pas la situation de toutes les municipalités du Québec. »