30 mai 2018 - 13:29
La vice-présidence de l’Union des municipalités du Québec pour Diane Lavoie
«C’est nécessaire d’être engagé pour partager à la collectivité»
Par: Karine Guillet
Diane Lavoie siège aussi aux CA du Réseau de transport métropolitain, de la Société d’économie mixte de l’est de la couronne Sud et de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, en plus d’assurer la présidence du CLD Vallée-du-Richelieu. Photo: Archives

Diane Lavoie siège aussi aux CA du Réseau de transport métropolitain, de la Société d’économie mixte de l’est de la couronne Sud et de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, en plus d’assurer la présidence du CLD Vallée-du-Richelieu. Photo: Archives

Déjà préfète de la MRC Vallée-du-Richelieu depuis novembre, la mairesse de Belœil Diane Lavoie endosse de nouvelles responsabilités, avec sa nomination à titre de vice-présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

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«C’est un beau défi. Être dans le feu de l’action tout le temps, ça m’anime, c’est clair», explique la mairesse.
Diane Lavoie était déjà impliquée au sein du conseil d’administration de l’UMQ depuis sa première élection, en 2009. Elle était membre du conseil exécutif et siégeait à différents comités. C’est la mairesse de Sainte-Julie et présidente ex officio de l’Union, Suzanne Roy, qui l’a d’ailleurs convaincue de faire le saut. «Jamais je n’aurais pensé accéder à ce poste. Ce n’était pas dans ma stratégie, ma vision», confie-t-elle.
La mairesse croit que ce nouveau rôle lui permettra aussi d’être en lien avec des ministres, et d’être plus proactive pour sa ville. Elle ajoute que ce nouveau rôle promet d’être intéressant, notamment en période d’élections provinciales.

Appuis
Diane Lavoie avoue toutefois avoir beaucoup réfléchi avant d’accepter, d’abord en cherchant l’approbation de son équipe et de sa famille. «Le choix est facile quand tu as un conseil [municipal] solide. Au niveau de la MRC, j’ai pu me rallier des gens qui m’ont dit “ne t’inquiète pas, on va être là pour t’appuyer”. Ça m’aide à m’engager. Je pense que c’est nécessaire d’être engagé pour partager à la collectivité.»
Si elle constate que la vice-présidence lui demande déjà plus de lectures, elle assure que cela n’aura aucun impact sur la gestion de la Ville, rappelant qu’elle peut d’ailleurs compter sur une équipe solide de conseillers municipaux. D’ailleurs, elle souligne être habituée aux grandes charges de travail. Pour le reste, elle souligne que les réunions du conseil exécutif et du conseil avaient de toute façon déjà une place à son agenda. «J’ai toujours travaillé beaucoup, même dans ma vie professionnelle; quand j’avais un commerce, je travaillais sept jours par semaine. Ce n’est pas nouveau pour moi de travailler autant. Il faut être vraiment ordonné», rappelle-t-elle.

Pas de présidence en ligne de mire
Diane Lavoie pourrait-elle éventuellement prendre la relève du maire de Drummondville, Alexandre Cusson, à la présidence de l’UMQ? «Je ne suis pas rendue là. Habituellement, c’est comme ça que ça fonctionne, mais je ne suis pas rendue là encore», admet la principale intéressée, qui souhaite d’abord se concentrer sur ses rôles de mairesse et de préfète.

Changement de cap à la MRC
Diane Lavoie a aussi pris la relève de Gilles Plante, ex-maire de McMasterville, à la tête de la MRC, un peu avant les Fêtes. Déjà, la mairesse croit que le changement de garde, alors que la MRC est pour la première fois dirigée par une femme, a changé la dynamique. Elle dit vouloir faire rayonner davantage la MRC auprès des citoyens.
«On a plein de projets. On va avoir une grosse année. Je me rallie des maires et des mairesses impliqués dans la région. On a beaucoup de beaux modèles de femmes et d’hommes aussi engagés que moi. Si je trace mon chemin, c’est aussi pour que les autres me suivent. N’ayez pas peur de prendre de la place, c’est important pour la région et votre ville.» n

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