Christine Deaudelin, 25 ans, a terminé son parcours universitaire avec les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa le 1er mai. Pour la suite de sa carrière, elle s’est mise à étudier quelques options, dont l’Europe. À la mi-juillet, elle a reçu un appel de Kevin Raphaël, le président de la Force dont la création avait été annoncée récemment. « Il m’a offert un contrat et j’ai accepté quelques jours plus tard. »
En plus des voyages à l’étranger, Deaudelin a eu l’occasion de parcourir le Québec alors que la Force a joué ses parties locales dans différentes localités. « C’était le fun, nous avons des milliers de spectateurs pour certains matchs. Nous ne retrouvons pas autant de spectateurs ailleurs. Nous sommes notamment allés à Sept-Îles et Rivière-du-Loup. »
Deaudelin a remarqué immédiatement la différence de calibre de jeu entre les rangs universitaires et les professionnels. « À l’Université, l’écart entre certaines joueuses est plus grand. Dans la ligue pro, les joueuses sont au même niveau et tu peux ainsi bâtir plusieurs opportunités de jeu pendant la partie. »
Christine Deaudelin s’est dite très heureuse de son utilisation cette année. Elle n’a raté qu’une seule des 24 rencontres du club. « J’étais souvent utilisée sur la deuxième paire. J’ai eu mes chances sur le jeu de puissance ainsi qu’en infériorité numérique. »
La saison de la Force est maintenant terminée puisque le club n’a pu se qualifier pour les séries éliminatoires. « Il n’y avait pas de très grandes attentes vu que nous sommes une expansion. Mais il y avait quand même une déception. »
En 23 parties, Deaudelin a compté 3 buts, obtenu 6 mentions d’aide et maintenu un différentiel de plus 3. Elle a été relativement disciplinée en écopant seulement de 11 minutes de punition.
Autre emploi sur pause
Christine Deaudelin ignore ce que l’avenir lui réserve à court terme. Elle n’a signé qu’un contrat d’un an, mais aimerait bien demeurer avec la Force. « En toute humilité, je crois avoir fait mes preuves. Je verrai ce qui s’offre à moi avant de prendre une décision. »
La joueuse de hockey a décidé de ne pas travailler cette année dans son champ d’études, soit en criminologie. En plus de la Force, elle occupait aussi les fonctions d’entraîneuse avec les équipes M18 et M15 du Collège Durocher de Saint-Lambert.