Déjà en 1859, des scientifiques s’intéressent au mont Saint-Hilaire. En 1913, un riche militaire britannique, le brigadier-général Andrew Hamilton Gault, achète 1000 hectares de la montagne de la succession Campbell. À son décès en 1958, il les lègue à l’Université McGill afin que la montagne soit préservée pour les générations futures. Depuis, la Réserve tient le difficile équilibre entre ses différentes vocations, à la fois lieu d’enseignement et de recherche universitaire, refuge d’oiseaux migrateurs et domaine accessible au grand public. Reconnue comme première réserve de la biosphère canadienne par l’UNESCO en 1978 puis comme réserve naturelle en milieu privé par le gouvernement du Québec en 2004, elle est aussi une station de recherche de l’Université McGill affiliée à la Faculté des sciences. Plus de 100 mémoires de maîtrise ou thèses de doctorat et plus de 400 articles scientifiques traitent du mont Saint-Hilaire.
David Maneli a étudié en gestion de la faune de 1999 à 2002 au campus Mac Donald de McGill puis a été assistant d’enseignement en 2003 et 2004 à Gault. Il détient une maîtrise en écologie forestière de l’UQAM. Il a réalisé des études d’impact environnemental pour une firme d’ingénierie avant de se joindre à l’équipe Gault en 2009 en tant qu’administrateur de la conservation et des affaires académiques. Il est coprésident du Comité international de l’Organisation des stations biologiques de terrain (OBFS) depuis 2016.
Les non-membres qui désirent assister à la conférence en mode virtuel doivent s’inscrire sur le site (shgbmsh.org) au plus tard 48 heures avant la soirée. Pour y assister en personne, ils se présenteront le soir de la conférence à la bibliothèque de Belœil, au 620, rue Richelieu (sous-sol, salle du Chœur de la Montagne, entrée par l’arrière) et acquitteront sur place leur entrée (10 $).