L’émission La Facture a diffusé un reportage le 6 avril durant lequel elle compare le prix de produits du Québec à certains produits vendus en ligne. Elle a entre autres présenté en exemple des produits vendus par Emma-Rose, une boutique en ligne qui vend des vêtements et des accessoires pour les femmes.
Ema Rose, de son côté, vend des objets de décoration et de l’ameublement et est située à Beloeil et Bromont. « Je travaille depuis 10 ans jour après jour à bâtir ma clientèle et ma réputation, ce qui m’a permis d’ouvrir une [boutique] dans votre belle région. Cette situation de confusion entre mon entreprise et ce site en ligne a des répercussions énormes sur l’intégrité de mes boutiques », affirme Mme Bolduc.
Depuis la diffusion de l’émission, des clients et des fournisseurs contactent la boutique afin de partager leurs mécontentements. La confusion ne date pas de la semaine dernière. Dès l’ouverture de la boutique en ligne en février, des clients ont communiqué régulièrement avec Mme Bolduc parce que leurs colis contenant de la lingerie présentaient des retards.
La propriétaire compte envoyer une mise en demeure demandant ainsi à la propriétaire de l’autre boutique de changer son nom d’entreprise. En parallèle, elle entame des démarches, en compagnie de sa notaire, avec le Registre des entreprises, pour exiger qu’il y ait un changement de nom.
« On a suffisamment de preuves que ça fait des dommages à mon entreprise. »
Jointe par L’ŒIL, la propriétaire du Emma-Rose, Valérie Guillemette-Poisson, n’était pas au courant des intentions de Joliane Bolduc. Elle souligne que les deux femmes ne se sont jamais parlé. « Si elle ressentait un malaise concernant la situation de nos deux noms de commerces, il m’aurait fait plaisir d’en discuter avec elle et de trouver une solution pour éviter les confusions », affirme Mme Guillemette-Poisson. Elle rappelle que son entreprise est enregistrée et 100 % légale.