Interpellé sur la raison de ce changement qui pourrait, selon plusieurs résidents mécontents, rendre la circulation plus dangereuse pour les jeunes piétons, le conseiller du district, Martin Robert, admet avoir appris ce changement en même temps que tout le monde. Pendant quelques jours, la Ville et la Régie de police Richelieu–Saint-Laurent se sont renvoyé la balle, niant que la décision de retirer cet arrêt venait d’eux. Ce n’est que vendredi dernier que la Ville a fourni une explication pour ce changement.

« Une analyse a été faite pour la commission de circulation par une sergente [de police] qui siégeait à la commission. Elle a présenté des pistes de solution afin d’améliorer la sécurité et régulariser certaines erreurs qui empêchaient la régie de police d’intervenir. L’arrêt obligatoire sur Ange-Aimé-Lebrun faisait partie des problématiques puisqu’un panneau d’arrêt n’est pas fait pour ralentir ou pour permettre de s’assurer d’une autre signalisation. De plus, il n’est pas possible d’avoir deux panneaux de prescription sur un même poteau. La direction des travaux publics a agi afin de régler la problématique et ajouter des mesures de sécurité pour la traverse piétonne », explique la porte-parole de la Ville Maghali Provencher.

Parmi les mesures de sécurité qui devraient faire leur apparition, elle note l’ajout de feux clignotants pour demander la traverse, l’interdiction complète de se stationner du côté impair de la rue, l’interdiction de se stationner à moins de 15 mètres de chaque côté de la traverse du côté pair et un marquage en jaune de la traverse piétonnière. O.D.