Laframboise s’est battue pour la dernière fois le 31 janvier dernier, également à Abu Dhabi pour la même promotion de combats ultimes. Elle l’avait emporté par décision partagée contre Cornelia Holm. Elle devait se battre de nouveau au Moyen-Orient en mars, mais la pandémie de la COVID-19 a changé les plans.
Les possibilités de se battre au Québec étaient déjà minces avant le début de la crise alors que les deux organisations locales faisaient face à divers problèmes. Et maintenant, les sports de combat professionnels demeurent l’un des trois seuls secteurs toujours confinés pour le moment dans la Belle province.

Prête
Bien que le virus continue de mettre K.-O. plusieurs athlètes professionnels, Corinne Laframboise entreprend les prochaines semaines avec une attitude positive et a l’intention de se concentrer seulement sur ce qu’elle peut contrôler. « Je suis 100 % sûre de pouvoir partir. Ça ne m’effraie pas du tout d’aller dans un autre pays en pleine pandémie. Mon entraîneur Fabio Hollanda et moi partirons clean avec comme preuve à l’appui un test COVID-19 fait 48 h avant. Nous serons aussi testés plusieurs fois par l’organisation rendus sur place. »
Laframboise estime être aussi en bonne forme physique. Elle avance avoir rentabilisé son temps de pause imposé par le confinement pour prendre soin d’elle, notamment en diminuant son poids et en se reposant.
« J’ai vraiment hâte de voir ma version 2.0 à l’œuvre le 31 juillet à Abu Dhabi. C’est dans ces moments-là que la mentalité d’un fighter ressort; tu persévères et ne te laisses pas affaiblir par la situation. Tu décides plutôt de trouver un moyen pour tirer le positif et gagner là-dedans. »