Les œuvres présentées dans le cadre de cette exposition viennent d’un livre alliant poésie et illustrations, mais la présentation actuellement proposée à La Maison des peuples autochtones leur donne – littéralement – un tout autre éclairage. « Ce qu’on propose, c’est une mise en scène de ses œuvres comme si c’étaient des vitraux illuminés », explique Chantal Millette, directrice générale de La Maison des peuples autochtones. À cela s’ajoutent des éléments poétiques et des explications sur les différentes légendes qui ont inspiré les œuvres.
« J’ai recours aux mêmes outils, le crayon, le pinceau ou l’ordinateur, pour écrire aussi bien que pour dessiner. Il n’y a rien de plus passionnant que de concrétiser ce qui réside dans l’esprit. À savoir “montrer” l’invisible, créer de la beauté et faire rêver », mentionne Christine Sioui Wawanoloath au sujet de son approche artistique. Quant à lui, le commissaire de l’exposition, Sylvain Rivard, voit cette exposition comme « une ode à l’univers de l’artiste Christine Sioui Wawanoloath » et estime que c’est « une exposition à prendre comme un grand rêve peuplé d’images ».
« C’est une exposition super sympathique, colorée et accessible. Avec la lumière à l’arrière des œuvres, on se sent presque comme dans un musée et on invite les gens à venir y poser leur regard et à s’amuser cet hiver », conclut Mme Millette.