L’installation, appelée « Tribal », est un projet citoyen que Georges Bergamaschi, plus connu sous son nom d’artiste Bergam, a amené à la Ville de Belœil. Il a été inspiré par le côté sauvage du parc naturel des Trente-Arpents, un lieu qu’il visite régulièrement.
« Il y a énormément de biodiversité sur place et en tant qu’artiste récupérateur, j’ai voulu y créer une œuvre champêtre [aussi appelé land art], pour rappeler que l’art peut se trouver partout », raconte-t-il.
La zone retenue pour son installation, une zone inondable où la biodiversité est très riche, est parfaite selon lui pour y créer de l’art éphémère. L’installation, qui doit être complétée d’ici le 17 juin, restera sur place jusqu’au 5 octobre.
S’il est reconnu pour ses œuvres souvent très colorées, Bergam fait preuve de retenue cette fois et travaille sur des installations à partir d’éléments naturels à la fois au sol et dans les airs.
« La meilleure heure pour apprécier les œuvres est autour de 16 h ou 17 h. Je travaille sur mon installation quotidiennement et il me fait plaisir de discuter avec les passants et de répondre à leurs questions », commente-t-il.
Son but avec l’installation? « Apporter un peu de gaieté dans ce parc, sans prétention », répond-il, tout sourire. Sa pièce maîtresse est un tronc d’arbre mort qu’il a transformé en chanteur d’opéra. Bergam espère que les gens prendront le temps d’arrêter pour apprécier son art et la nature qui l’entoure. « Il n’y a pas plus grand art que la nature elle-même », estime l’artiste.
Bergam se consacre pleinement à son art depuis sa retraite et il sera aussi possible de le voir à l’œuvre dans le cadre du festival Kaput!, plus tard cet été. Par la suite, il espère avoir d’autres occasions de travailler sur des projets aussi stimulants que celui au parc naturel des Trente-Arpents.