Les policiers excluent toutefois l’utilisation d’un cellulaire au volant comme cause de la distraction, nous apprend le rapport du coroner rendu public le 14 mars dernier. Le téléphone du conducteur en question était en mode GPS et aucun appel ni texto n’a été enregistré. Le coroner Dr Jean E. Julien conclut donc à une mort accidentelle.
Le 5 septembre, M. Grignon, un résident de Longueuil, circulait sur le rang de la Rivière-Sud au milieu de l’après-midi au moment de l’accident. Il était suivi par deux véhicules, tandis qu’une autre voiture s’en venait en sens inverse. Ce dernier automobiliste s’était immobilisé devant sa résidence pour laisser passer les véhicules arrivant face à lui. Le conducteur du véhicule qui suivait n’a pas réalisé qu’une voiture était immobile et a ainsi heurté l’autre véhicule par-derrière.
Le véhicule percuté a été propulsé dans l’autre voie et est ainsi entré en collision frontale avec Roger Grignon. M. Grignon a été éjecté de sa moto et projeté une vingtaine de pieds plus loin. Il a atterri sur un terrain gazonné. Il avait notamment subi une large lacération au niveau de l’abdomen. Son décès a été constaté près d’une heure plus tard à l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe. M. Grignon avait célébré son 70e anniversaire quelques mois auparavant, soit le 3 février 2016.
Toujours selon le rapport, aucun autre facteur n’a provoqué l’accident. La chaussé et les véhicules étaient en bon état. Les prélèvements de sang de la victime n’ont d’ailleurs révélé que la présence du citalopram, et de ses métabolites. Bien qu’employé pour d’autres indications, ce médicament est habituellement utilisé pour la dépression. Bien qu’il puisse causer la somnolence, le citalopram peut aussi empêcher une personne de dormir.