« Ce n’est pas le moment de prendre des marches entre amis ou de se rassembler dans des parcs, même si on tente de respecter la distance de deux mètres. C’est très difficile de le faire. Oui pour des marches qui se font seules, avec son conjoint ou avec ses enfants, mais on devrait se limiter à ça », mentionne la directrice de la santé publique de la Montérégie, la Dre Julie Loslier.
La Direction de la santé publique de la Montérégie compte renforcer certaines mesures comme une surveillance accrue du territoire par les corps policiers. Les personnes qui ne respectent pas une directive d’isolement en cas de test positif pourraient recevoir une ordonnance des policiers. Il est demandé qu’un seul adulte par ménage fasse les commissions dans les commerces de services essentiels. Des collaborations avec les municipalités et les corps policiers seront consolidés pour intervenir auprès des communautés vulnérables.
« La Ville de Montréal est l’épicentre de la pandémie [au Québec]. En raison de sa proximité géographique, la Montérégie est touchée plus que d’autres régions. Au delà des cas confirmés, il faut considérer qu’il y a des personnes infectées partout », ajoute la Dre Loslier.
Les tests pour la COVID-19 sont réservés aux personnes plus vulnérables et aux travailleurs des services essentiels. Des Montérégiens peuvent être atteints de la maladie, mais ne subiront pas de test.
« Nous sommes conscients que le respect de ces mesures est extrêmement difficile et représente d’immenses sacrifices, mais nous sommes convaincus qu’il est nécessaire pour sauver des vies humaines. Nous savons que le confinement actuel peut être vécu plus difficilement par les personnes seules, c’est pourquoi nous vous invitons à prendre des nouvelles de vos proches », conclut la Dre Loslier.