La transaction permet à Demers de consolider sa posture comme deuxième joueur du marché nord-américain de la fabrication d’ambulances et d’accélérer sa croissance internationale. Cette acquisition renforce la position de l’entreprise dans le marché et réduit le risque d’une acquisition de Demers par un tiers pour plusieurs années.
Avec cette acquisition, l’entreprise fait passer son nombre d’employés de 940 à 1140. Demers exploitera un total de 12 usines et centres de services client à l’échelle du Canada et des États-Unis. Avec cette transaction, les ambulances de Demers seront vendues dans 43 pays. Un grand avantage pour la compagnie qui attaquera le marché de l’ambulance électrique dans les prochaines années.
« Nous devenons un joueur majeur, avec plus de ressources, plus de capacité, explique Alain Brunelle, président et chef de la direction de Demers Ambulances. Lorsque nous développerons les véhicules électriques, nous aurons un plus grand nombre de concessionnaires aux États-Unis et aussi un plus grand bassin de clients. Ça nous aidera pour notre croissance. »
La compagnie devrait finaliser les maquettes des ambulances électriques pour une production en 2022. C’est le plus gros projet de l’entreprise sur la table pour les prochaines années. « Ce ne sont pas seulement des ambulances électriques, elles seront aussi repensées. Tant qu’à revoir le châssis, nous allons repenser l’intérieur, l’ergonomie, l’équipement, offrir plus de place aux paramédics », explique le président.
À noter que la transaction a été réalisée avec l’appui de la Caisse de dépôt et placement du Québec et de la société canadienne de capital-investissement Clearspring Capital Partners, actionnaires de Demers Ambulances depuis 2016.
Impacts régionaux
L’impact de cette acquisition devrait se faire ressentir dans la région, affirme M. Brunelle. La majorité des fournisseurs proviennent d’un rayon de 100 km de Belœil, où l’on trouve le siège social de Demers Ambulances. Selon l’entreprise, Demers contribue à la création de plus de 1000 emplois indirects au Québec.
L’usine de Belœil sera aussi au centre de la conception du véhicule électrique. L’entreprise cherche d’ailleurs à pourvoir encore une vingtaine de postes techniques dans son usine d’assemblage, quatre postes dans son centre de reconditionnement et cinq dans ses bureaux, notamment en achats, marketing ou finance.