13 juillet 2022 - 07:00
Centre de services scolaire des Patriotes
Des besoins d’espace encore à combler
Par: Olivier Dénommée
L'école Le Petit-Bonheur, à Belœil, doit éventuellement être démolie et reconstruite avec une plus grande superficie.
Photothèque | L'Œil Régional ©

L'école Le Petit-Bonheur, à Belœil, doit éventuellement être démolie et reconstruite avec une plus grande superficie. Photothèque | L'Œil Régional ©

Les besoins en nouveaux espaces pour accueillir davantage d’élèves dans les différentes écoles du Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) sont déjà bien connus. La Planification des besoins d’espace 2021-2026, adoptée ce printemps, vient les reconfirmer. Les annonces concernant la nouvelle école de Belœil se font toutefois toujours attendre.

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Dans le document, le CSSP soutient qu’il a « connu une hausse de 15 % de son nombre d’élèves au cours des dix dernières années », notamment à cause du développement domiciliaire sur le territoire qu’il dessert, mais aussi à cause de « l’augmentation des naissances, le rajeunissement de la population dans certains secteurs et l’ajout progressif de classes de maternelle 4 ans ».

Dans le secteur Belœil/McMasterville/ Saint-Mathieu-de-Belœil, on rappelle qu’une demande d’ajout d’espace pour une nouvelle école comprenant 16 locaux a été acceptée pour Belœil et que des pourparlers sont toujours en cours avec la Ville afin d’identifier le terrain où celle-ci pourrait voir le jour. Fin juin, aucune annonce en ce sens n’a encore été faite, ni par le CSSP ni par la Ville, ce qui diminue sérieusement les chances de voir cette école ouvrir d’ici la rentrée 2024, dernière date officiellement visée pour son ouverture.

L’autre projet d’envergure dans le secteur Belœil/McMasterville/Saint-Mathieu-de-Belœil, la démolition-reconstruction de l’école Le Petit-Bonheur avec un ajout de 13 locaux, devrait permettre « de résorber entièrement le déficit en locaux du secteur, sans toutefois tenir compte de la construction domiciliaire à venir », indique le CSSP dans son document, sans toutefois fournir d’échéancier. « À Saint-Mathieu-de-Belœil, cela pourrait représenter 38 unités d’habitation supplémentaires d’ici 2023 et 510 autres après 2025. À Belœil, cela pourrait représenter 334 unités d’habitation supplémentaires d’ici 2025 et plus de 3000 entre 2026 et 2027 », anticipe-t-on dans les prochaines années.

En attendant la réalisation des deux projets, les modulaires installés à l’école au Cœur-des-Monts et, prochainement, à l’école Le Tournesol, sont nécessaires pour compenser cette pénurie de locaux.

Pendant sa séance ordinaire de juin, le conseil de Belœil a approuvé les conclusions partagées par le CSSP dans son document. La mairesse Nadine Viau a formulé le souhait que les nouveaux espaces que représenteront la reconstruction de Le Petit-Bonheur et la construction d’une toute nouvelle école permettront d’enlever les locaux modulaires « le plus tôt possible », sans être en mesure d’avancer de dates plus précises.

Mont-Saint-Hilaire/Otterburn Park

Du côté de Mont-Saint-Hilaire/Otterburn Park, le CSSP ne formule actuellement aucune demande d’ajout d’espace, malgré les projets domiciliaires qui doivent voir le jour dans les prochaines années, dont plus de 1000 nouvelles unités d’habitation anticipées d’ici 2026 à Otterburn Park.

Le projet de démolition-reconstruction des deux bâtiments de l’école Notre-Dame, accepté il y a un certain temps déjà, est toujours en attente d’un terrain adéquat à Otterburn Park pouvant accueillir le nouveau bâtiment. En prévision du remplacement de l’école Notre-Dame, six locaux modulaires seront ajoutés pour la durée des travaux à l’école Notre-Dame 1. À la fin des travaux, les deux immeubles seront éventuellement démolis.

Ailleurs dans la région, notons que le CSSP souhaite toujours pouvoir ajouter un gymnase à l’école Saint-Charles et un local supplémentaire dédié à l’accueil des enfants de maternelle 4 ans. « Précisons que cette école est la seule du CSSP qui ne dispose pas d’un gymnase », soutient le document.

Vétusté
La Planification des besoins d’espace 2021-2026 du CSSP informe aussi que, selon la dernière mise à jour des indices d’état gouvernementaux publiée par le ministère de l’éducation du Québec (MÉQ) en janvier dernier, « 19 % des 75 bâtiments du CSSP sont dans un état satisfaisant » quant à leur indice de vétusté. Malgré ce faible pourcentage, « les établissements scolaires sont sécuritaires et répondent aux besoins des élèves », assure le CSSP, tout en renvoyant la balle au MÉQ pour obtenir les investissements nécessaires pour améliorer l’état des écoles. Le CSSP se fixe comme objectif d’augmenter à 56 % la proportion de bâtiments ayant un état « satisfaisant » de vétusté dès 2023. Quelques travaux ont depuis été annoncés dans différentes écoles de la région afin d’améliorer leur cote de vétusté.

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