Toujours selon le média, le ministère de l’Environnement du Québec avait délivré deux avis de « non-conformité » pour des dépassements des normes de rejet par l’entreprise.
Rappelons qu’en décembre dernier, une coalition d’organismes avait tenu un point de presse pour affirmer que des eaux contaminées émanaient du site. Le Comité Action Citoyenne – Projet Northvolt (CAC), la Société pour vaincre la pollution (SVP) et la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) avaient rendu publiques les données d’échantillonnage des écoulements du site Northvolt, effectués par des citoyens en septembre 2024.
Les substances toxiques détectées, comme les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et l’arsenic, dépassaient les niveaux pouvant causer des effets négatifs au milieu aquatique, selon un écotoxicologue de la SVP.
À l’époque, Northvolt avait mis en doute les qualifications des citoyens qui avaient prélevé les échantillons et indiqué qu’elle procédait chaque semaine à l’analyse de plusieurs échantillons d’eau pluviale. Depuis, le fabricant de batteries a déclaré faillite, laissant planer le doute sur l’avenir du projet d’usine dans la Vallée-du-Richelieu.