Environ 90 joueurs de l’Association de hockey mineur, allant du niveau atome jusqu’à la première année bantam, ont pris part à des exercices hors glace tenus sur le terrain de l’école Mountainview à Otterburn Park. Ce camp estival s’est tenu pendant quatre semaines et s’est terminé le 30 juillet dernier. Les responsables recevaient deux groupes de jeunes par jour à raison de quatre soirs par semaine.
L’une des personnes derrière cette initiative est l’ancien joueur de hockey professionnel JP O’Connor, qui est impliqué dans On The Fly et dans le CJR. « On The Fly est un projet qui consistait à travailler pendant l’été avec des professionnels pour les rendre meilleurs sur la glace ainsi qu’à l’extérieur. On se disait que c’était quelque chose qu’on pourrait faire avec les plus jeunes. »
La COVID-19 a mis fin prématurément à la saison de tous les jeunes hockeyeurs le printemps dernier. Les membres du conseil d’administration du CJR voulaient trouver une façon de compenser les heures perdues en raison des normes sanitaires et du confinement. « La COVID-19 a frappé fort. Quand on a eu le feu vert pour recommencer nos activités, on s’est mis à avoir des discussions et nous avons finalement proposé un projet pilote pour cet été », ajoute O’Connor qui demeure à Mont-Saint-Hilaire.
Ce dernier a été appuyé pendant la tenue du camp par le kinésiologue André Morin, sa conjointe et ancienne membre de l’équipe canadienne de soccer Amy Walsh, l’ancienne joueuse de tennis dans les rangs collégiaux américains Véronika Mikulis ainsi que de son frère Patrick O’Connor, qui est notamment impliqué dans le développement des affaires.
Un franc succès
JP O’Connor n’hésite pas à qualifier de franc succès le camp estival qui lui a permis de revoir des visages connus. « Je suis un coach avant tout. J’étais content de retrouver les jeunes avec lesquels je travaille sur la patinoire. Nous étions aussi contents de voir les jeunes effectuer les exercices conçus par nous. »
Les éloges ont été nombreux à l’endroit de l’initiative, selon O’Connor. « Nous avons eu beaucoup de commentaires positifs des parents. Les enfants ont pu socialiser entre eux et avaient le sourire aux lèvres. »