Un rapport publié en 2017 établissait que la caserne actuelle, située sur la rue Saint-Jean- Baptiste, était désuète. Selon les élus de la Municipalité, la caserne ne répond plus aux besoins de la ville et pourrait causer des problèmes à la Municipalité si elle était inspectée par la CNESST. La Ville veut donc bâtir une nouvelle caserne sur le site voisin à l’église Saint-Charles-sur-Richelieu.
Lors de la séance publique du conseil municipal du 13 janvier, certains citoyens ont remis en doute le choix du site. Les élus justifient avoir retenu ce site « forte- ment recommandé » en 2018 par la firme Michel Richer inc, Multi-conseil en gestion d’incendie. Dans un rapport disponible sur le site Internet de la Municipalité, la firme mandatée par la Ville proposait deux empla- cements pour accueillir la future caserne. Concernant le site retenu, soit le site voisin de l’église, le rapport concluait que « l’accessibilité des lieux présente des avantages, autant pour l’arrivée des ressources que les déplacements des intervenants. De plus, la présence d’espaces de stationnement pour les activités de l’église et les bureaux municipaux permettrait un plus grand usage des aires de stationnement. De plus, ce lieu permettrait l’aménagement de locaux pouvant être utilisés par la communauté et les services municipaux ».
Le terrain a été acquis par la Municipalité auprès de la fabrique de la paroisse pour un montant de 1 $, en échange d’un don de 25 000 $. Les plans finaux de la caserne ne sont pas encore terminés, mais des plans préliminaires sont disponibles à l’hôtel de ville.
Subventions
Cette nouvelle caserne devrait représenter un investissement de 1,5 M$ pour la Municipalité. La caserne est prévue au budget depuis 2018 et la Ville dit posséder les fonds nécessaires pour aller de l’avant avec la caserne sans devoir emprunter. Toutefois, malgré quelques tentatives, la Municipalité n’a pas réussi à obtenir de subventions gouvernementales pour financer la caserne, ce qui dérange certains résidents.
« Comme les plans et devis ne sont pas finaux, il est difficile d’obtenir des subventions. Une subvention peut arriver après les travaux », a expliqué le maire suppléant Mario Talbot, lors de la dernière séance publique du conseil. Les élus ont souligné que les nouveaux critères du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec pourraient peut-être inclure les dépenses de la caserne.
Selon lui, des demandes de subventions ont été déposées dans le cadre du Programme Réfection et construction des infrastructures municipales ainsi qu’auprès du ministère de l’Environnement, mais sans succès.
En entrevue, le maire Marc Lavigne est conscient qu’une subvention serait la bien- venue, mais il insiste pour dire que la Municipalité a toutefois reçu une subvention provinciale de 943 000 $ pour la réfection de routes. « Ce sont des vases communicants; l’argent mis de côté pour les routes peut donc servir [indirectement] pour la caserne. »