28 mai 2024 - 05:00
Kiosques POP’S à l’école Ozias-Leduc
Des jeunes bien outillés pour l’avenir
Par: Olivier Dénommée
Une soixantaine de kiosques parlant des projets POP’S de finissants de l’école secondaire Ozias-Leduc ont attiré, le 17 mai, beaucoup de visiteurs, incluant d’autres élèves, des membres du personnel et des parents. Photo gracieuseté

Une soixantaine de kiosques parlant des projets POP’S de finissants de l’école secondaire Ozias-Leduc ont attiré, le 17 mai, beaucoup de visiteurs, incluant d’autres élèves, des membres du personnel et des parents. Photo gracieuseté

L’enseignante de l’école secondaire Ozias-Leduc France Riquier vient de compléter un dernier grand projet à quelques semaines de sa retraite, celui d’accompagner ses élèves dans leur Projet d’orientation personnel et social, plus connu sous le nom « POP’S », qui s’est conclu avec une soixantaine de kiosques d’information tenus à la salle polyvalente de l’école le 17 mai.
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Encore une fois cette année, France Riquier s’est montrée impressionnée par le sérieux dont ont fait preuve plusieurs élèves dans leur projet. « Je suis très contente du résultat de l’exposition POP’S : la majorité des élèves sont arrivés à un résultat très intéressant qui montre l’importance de toute leur méthodologie de travail. Leur fierté est proportionnelle au travail réalisé. » Les différents kiosques ont accueilli beaucoup de visiteurs, incluant d’autres élèves, plusieurs parents et des membres du personnel, qui ont pu voir certains élèves sous un autre jour. « Le mot qui revenait souvent est “émerveillement”. Les élèves ont su relever le défi et combattre leur stress de parler devant public pour défendre un projet qui leur tient à cœur », ajoute l’enseignante.

Laisser un legs

Plus qu’un simple projet de fin de parcours au secondaire, POP’S permet à certains jeunes de laisser un legs inspirant derrière eux. « Certains de ces projets vont rester, comme un dépliant sur la grossesse à l’adolescence ou sur le fait d’être jeune et aidant naturel. Un projet a récolté des messages d’encouragement d’aînés à la jeunesse, qui se sont retrouvés sur une belle affiche, et une élève a pris de front cinq projets en même temps sur le thème de la résilience! On a vraiment des jeunes allumés », commente Mme Riquier.

Il y a aussi un projet de friperie chic, Le Placard, initié par Gabrielle Thériault, qui veut offrir des habits et des accessoires de bal aux finissants à des élèves qui n’ont pas nécessairement les moyens ou qui veulent encourager l’économie de la deux-ième chance. Elle a invité les gens autour d’elle à faire don d’habits ou d’accessoires qui pourraient rendre un finissant heureux, ce qui lui a permis de récolter plusieurs habits en vue de la fin de l’année scolaire. Mais même une fois que Gabrielle Thériault aura quitté l’école, Le Placard et sa mission survivront.

« Les outils développés dans le cadre de ces projets serviront à ces jeunes, autant au cégep que dans n’importe quel autre projet. Ils peuvent fièrement quitter le secondaire », confirme l’enseignante. Elle ne sait pas encore à quoi ressemblera le cours dans la prochaine année scolaire ni qui prendra le relais, mais n’est pas inquiète que le prochain enseignant saura donner sa couleur à ce cours crucial selon elle.

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