Belœil avait instauré des pianos publics gratuits à la Maison de la culture Villebon l’été dernier, après qu’un citoyen de McMasterville en ait fait don à la municipalité. Depuis, un deuxième piano public s’est ajouté dans le Vieux-Belœil. Les mélomanes peuvent y jouer leurs airs préférés de 9h à 21h tous les jours.
Afin de ne pas nuire à la quiétude des résidents de secteur, la ville cadenassait le piano hors des heures d’activité. La ville avait d’ailleurs apposé un avis sur le piano demandant de respecter le voisinage après 22h et avait demandé à la Régie de police Richelieu-Saint-Laurent d’effectuer des tournées ponctuelles dans le secteur. Selon la porte-parole de la Ville, Émélie Trinque, certains citoyens, à la sortie des bars, à 3h du matin, ont toutefois brisé le cadenas afin de pouvoir jouer de l’instrument et un voisin a par la suite porté plainte à la Ville. La Ville a dû remplacer le cadenas à deux reprises, au coût de 250 $.
«Nous avons donc entré le piano à l’intérieur du pavillon d’accueil touristique, mais les joueurs de piano ne se sentaient pas à l’aise de déranger le personnel qui travaille au pavillon, et les employés trouvaient que cette musique, malgré le fait qu’ils aimaient ça, rendait les discussions difficiles au téléphone ou en personne», explique Mme Trinque.
Le piano a été déplacé vers le chalet du parc Victor-Brillon, sur la rue André-Labadie. La Ville a choisi ce parc parce que le piano pourra être protégé par un toit et parce qu’il est situé loin des bars. Le parc est d’ailleurs équipé de caméras, a confirmé la conseillère Renée Trudel.
L’instrument du parc Victor-Brillon reprendra la route cet automne et sera exposé dans le hall d’entrée de l’aréna municipal.
Il n’y a pas eu de problème avec le piano de la Maison de la culture Villebon.