Rappelons que les élus de la municipalité pressaient le MTQ d’agir pour des enjeux de sécurité en attendant l’éventuelle réfection complète. Plusieurs citoyens s’étaient plaints, dont quelques résidents du chemin du Richelieu, qui ont décidé de former un regroupement pour obtenir des résultats concrets.
Dans la liste d’urgence figuraient l’installation de radars pédagogiques et le marquage de ligne. « Les deux mesures ont été autorisées. Le marquage devrait commencer dans la semaine du 3 juin. On va évaluer la possibilité d’ajouter des lignes doubles à d’autres endroits », rapporte M. Roberge.
Une autre action réclamée, celle d’avoir des contrôleurs routiers sur la 223 pour effectuer de la surveillance, est aussi en voie de se concrétiser, selon le député. « J’ai pris l’initiative de pousser cette mesure auprès des instances appropriées. »
On ignore toutefois pour l’instant si le MTMD installera des radars-photos qui sont également souhaités par les élus de Saint-Basile-le-Grand. « C’est un dossier qui demande une plus grande analyse », ajoute Jean-François Roberge.
Ce dernier a ajouté sa voix à celle de la Municipalité après avoir constaté l’état du chemin du Richelieu. « Après avoir été informé de la résolution, j’ai décidé de circuler sur la 223 à partir de Chambly jusqu’au site de Northvolt. On est vraiment dû pour une intervention. Par la suite, il y a eu une rencontre le 17 mai entre quatre parties pour parler de la situation, soit moi, la Ville de Saint-Basile-le-Grand, le cabinet de la ministre des Transports et la ministre régionale. Je suis content que le tout ait apporté des résultats. »
Au moment de mettre sous presse, L’Œil Régional n’a pas été en mesure d’obtenir une réaction du maire de Saint-Basile-le-Grand.
Rappelons que le groupe citoyen réclame aussi d’autres mesures telles que la relocalisation de la route 223 par le rang des Trente et une réduction de la vitesse à 40 km/h.