Cette interdiction s’applique sur les cellulaires, les tablettes et les ordinateurs. Une décision prise pour assurer la sécurité des données et les renseignements que détiennent les municipalités. « Nous demeurons vigilants quant à l’utilisation de cette plateforme puisque la cybersécurité est une priorité pour la Ville », souligne la porte-parole de Mont-Saint-Hilaire, Geneviève Désautels.
De son côté, Saint-Basile-le-Grand s’est même assuré que le pare-feu bloque dorénavant l’accès à TikTok via le site web. La politique à cet effet est en vigueur officiellement depuis le 10 mars.
Pour sa part, Otterburn Park doit émettre bientôt une directive pour ses employés les informant de ne pas utiliser cette plate-forme avec les appareils municipaux.
Une directive a aussi été envoyée aux employés de Belœil pour les sensibiliser à la situation. « Cette directive les encourage fortement à désactiver l’ensemble des fonctionnalités (emplacement, photo, etc.) de cette application étant donné que des doutes ont été soulevés quant à la protection des données. Notons que nous n’avions pas de compte TikTok contrairement à d’autres villes », rapporte la porte-parole Émélie Trinque.
À McMasterville, on considère que TikTok n’est pas vraiment un enjeu. « La Ville n’a pas vraiment de cellulaire pour ses employés. Les gens qui en ont, ce sont des appareils de type flip-flop qui ne sont pas vraiment adaptés pour cette application. Nous demeurons conscients de cette situation et s’il y avait une politique à développer, ce que nous risquions de faire, [c’est de prendre] la position de l’UMQ », rapporte le directeur général Sébastien Gagnon.