20 janvier 2017 - 00:00
Des notes scolaires payantes pour Philip Dion
Par: Denis Bélanger
Georges St-Pierre et Philip Dion.

Georges St-Pierre et Philip Dion.

Qui est le plus fort sur le tatami?

Qui est le plus fort sur le tatami?

S’entraînant notamment à Mont-Saint-Hilaire, le judoka Philip Dion a reçu jeudi une belle récompense pour ses efforts sur le tatami ainsi que sur les bancs d’école. Il a reçu une bourse de 2000$ des mains du célèbre combattant ultime Georges St-Pierre.

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Cette bourse s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation Georges St-Pierre et la Fondation de l’athlète d’excellence. Ça fait maintenant quatre ans que l’ancien champion de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) récompense les athlètes de haut niveau qui se démarquent aussi sur le plan académique.

«Exceller dans un sport de haut niveau tout en poursuivant ses études est un défi de tous les jours auquel j’ai moi-même fait face quand j’étais jeune. Comme chaque année, je suis extrêmement fier des jeunes étudiants-athlètes que nous supportons avec la Fondation de l’athlète d’excellence. Leur réussite au niveau sportif et académique est le fruit d’efforts immenses et ils sont déjà des modèles à suivre pour la jeunesse», a déclaré St-Pierre.

Philip Dion a reçu la bourse excellence académique. Le jeune homme fait du judo depuis 2005. Il a eu comme source d’inspiration sa sœur qui pratiquait la discipline sportive. Le judoka s’est distingué par la suite à de nombreuses compétitions.

Aux Jeux du Québec de Drummondville en 2015, il a remporté l’or chez les moins de 60 kg. En 2016, il est monté sur la première marche du podium à l’Omnium du Québec et au Championnat canadien de l’Est U18. Il a aussi décroché en 2016 le bronze au Championnat Sud-Américain Cadet 2016 à Cordoba, en Argentine. Élève de 4e secondaire à l’école De Mortagne, Philip Dion a su maintenir une moyenne académique de 80 %.

Ses prochains objectifs sont une participation au Championnat du monde junior ainsi qu’une sélection au sein de l’équipe canadienne. Il aimerait aussi un jour faire carrière comme entraîneurde judo. L’ancien résident de Saint-Basile-le-Grand, maintenant à Saint-Hubert, a évidemment encore beaucoup d’attachement à la région. En plus de s’entraîner au Club de judo de la Vallée-du-Richelieu, son père demeure à Beloeil.

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