La musique a toujours fait partie de la vie de Fuso, alors que ses parents l’ont toujours poussé à jouer de la musique. Autodidacte, il a appris de lui-même à jouer la guitare et l’ukulélé ainsi qu’à chanter.
«À la base, je ne devais pas chanter parce que lorsque j’étais jeune, j’avais des problèmes aux cordes vocales. Tous les soirs, j’avais des extinctions de voix. J’allais voir des orthophonistes et spécialistes», se rappelle-t-il.
À l’école secondaire, un professeur lui avait même dit, après une audition, d’oublier le chant. Le chant est revenu naturellement lorsque l’artiste a commencé à jouer de la guitare, d’abord pour le plaisir de gratter quelques accords avec ses amis.
«J’étais quand même assez restreint parce que je n’avais pas pris de cours de guitare. Je ne maitrisais que quelques accords. Comme ça devenait déprimant de jouer les quelques mêmes accords, j’ai décidé de m’accompagner à la voix.»
Rythmes ensoleillés
L’artiste a lancé il y a quelques mois son premier album solo, un recueil de 14 chansons où se mélangent pop, folk, hip-hop et même du funk, qui n’est pas sans rappeler les mélodies de Jack Johnson, un artiste qu’il admire. Les rythmes lumineux qui ressortent de la musique de Fuso évoquent la chaleur de la saison chaude, une inspiration naturelle pour celui qui, de son propre aveu, a le <I>Blues<I> de l’hiver.
«L’été me fait vivre. Je me dis aussi bien faire de la musique que j’aime parce que ça me vient naturellement. J’aime l’été, j’aime la plage, j’aime le soleil. Je ne peux pas faire des chansons à propos des flocons de neige.»
Le français et l’anglais se mélangent joyeusement sous la plume de Fuso, comme un témoignage de son cheminement artistique. Si l’artiste est né en France, c’est plutôt dans la langue de Shakespeare qu’il a fait ses premières armes.
«Je voulais que ma musique sonne comme ce qu’on entendait à la radio. Tranquillement, j’ai pris de la maturité dans mes chansons. J’adore la langue française. J’adore tout ce qui est poésie française. Je n’ai pas pu m’empêcher d’en écrire.»
Collecte de fonds
L’artiste sera en spectacle au Oasis Surf du Quartier Dix30, à Brossard, le 11 novembre prochain, à 18h. Un spectacle-bénéfice que l’artiste a initié afin de ramasser des fonds pour l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.
Il s’agit d’une cause qui touche particulièrement l’artiste, qui a lui-même vécu des troubles d’anxiété généralisée.
«Le fait de m’en être sorti dans des moments où je ne pensais pas un jour reparler à quelqu’un publiquement, [où] j’étais au bout du rouleau [me pousse à vouloir] redonner espoir à des jeunes qui sont en train de faire une dépression et qui pensent que ça n’arrive qu’à eux.»
Le spectacle est gratuit et ceux qui veulent faire cuire des guimauves au feu de camp pourront acheter un sac au profit de l’Institut.
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