Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la distribution annuelle des ensembles d’hiver aux enfants dans le besoin faite par les Chevaliers de Colomb de Belœil. Une telle collaboration avait déjà eu lieu pour ce projet avant la pandémie.

« C’est la deuxième fois que nous le faisons. Les Chevaliers de Colomb nous ont approchées cet été vers la fin de juillet. Ils nous fournissent l’argent pour acheter le fil. Évidemment, parfois, nous utilisons du matériel de précédents projets », raconte Louise Bédard, l’une des bénévoles.

Au moment de mettre sous presse, environ 80 tuques et cache-cous avaient été tricotés. « Il nous reste encore quelques semaines pour compléter la tâche. Chaque dame a fait environ cinq ou six tricots jusqu’à maintenant. Les aiguilles sont en train de brûler! Un ensemble prend environ une journée et demie à faire. J’ai recruté des amies ainsi que des membres du Montérégie-Est Partnership for the English-Speaking Community (MEPEC), organisme qui fait des activités pour les gens de la communauté anglophone. J’ai de très bonnes volontaires et chacune va à son rythme. »

Louise Bédard a accepté le « contrat » des tuques et des cache-cou sans hésitation. « C’est un beau projet social. En plus, nous adorons tricoter et pouvons faire ça les yeux fermés. Ça fait aussi changement des couvertures que je tricote pour l’organisme La Clé sur la Porte qui aide les femmes victimes de violence conjugale. Une tuque représente plus d’une centaine de mailles.

Le Grand Chevalier du Conseil de Belœil des Chevaliers de Colomb, Claude Lebrun, est heureux que l’association entre les deux organismes ait repris pour le projet de distribution des ensembles d’hiver. « J’en suis bien fier. Ça permet une belle interaction entre les générations et un partage de belles valeurs. Avant la pandémie, on voulait faire un projet afin de montrer aux jeunes le tricot. Cette idée reviendra. »

Cinq ans déjà

Les Chevaliers de Colomb de Belœil remettent des ensembles d’hiver pour les gens dans le besoin depuis 2017. Cette année, la distribution devrait se faire vers la fin d’octobre. « Tous les ensembles sont donnés à des enfants du primaire. Nous opérons avec une certaine discrétion pour éviter que l’enfant soit étiqueté [dans le besoin] à l’école. En plus de Belœil et McMasterville, nous en donnons aussi notamment à Mont-Saint-Hilaire et à Otterburn Park. Pour réaliser le projet, nous allons chercher divers partenaires. »