28 mai 2024 - 05:00
Deux offres pour le Manoir Rouville-Campbell
Par: Denis Bélanger
Le Manoir Rouville-Campbell. Photothèque | L’Œil Régional ©

Le Manoir Rouville-Campbell. Photothèque | L’Œil Régional ©

Seulement deux organisations ont déposé une offre afin de pouvoir décrocher le bail commercial du Manoir Rouville-Campbell de Mont-Saint-Hilaire, soit une société en commandite reliée à une entreprise gérant deux manoirs dans la province et les actionnaires du Château Bonne Entente de Québec.

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L’ouverture des soumissions a eu lieu le 24 mai dernier à la salle Ernest-Choquette au Pavillon Jordi-Bonet. Puisque le processus d’appel d’offres a un caractère qualitatif, les montants n’ont pas été révélés à ce moment-là. Les soumissionnaires doivent d’abord répondre aux critères établis par la Municipalité avant l’ouverture de l’enveloppe contenant le montant de l’offre. Les offres sont valides pour 90 jours et Mont-Saint-Hilaire espère que la décision sera prise en juillet.

Le premier soumissionnaire est la société en commandite Manoir RC S.E.C., administré par Louis Poissant-Lespérance de Montréal et Charles Félix-Messier de Longueuil. M. Poissant-Lespérance est actionnaire du Groupe Belvoir qui possède le Manoir Davis à Sainte-Agathe-des-Monts (8 chambres) depuis 2020 et le Manoir Mapelwood (18 chambres) à Waterloo depuis 2021. Selon le registre des entreprises du Québec, deux autres compagnies sont associées à la société en commandite, soit les Entreprises Mario Messier qui possèdent notamment le complexe sportif de Longueuil ainsi que les Entreprises Serge Savard.

L’autre soumissionnaire est Bonne Entente inc, détenue par Financière Alain April et Gestion Hotellière Jacques-Tanguay. Bonne Entente inc est l’une des sociétés propriétaires du complexe hôtelier du même nom situé dans la Vieille Capitale et classée cinq étoiles.

Un demi-million

Notons que la mise minimale exigée était de 500 000 $, montant établi à la suite de l’étude de marché réalisée par Raymond Chabot Grant Thornton. Ce montant sera néanmoins majoré de 2 % à compter de 2029. Une ancienne candidate aux élections municipales, Martine Renaud, s’inquiétait que l’opération devienne déficitaire avec un tel prix de départ. De son côté, la Ville a précisé que le soumissionnaire avait la possibilité de proposer un montant supplémentaire. « Le contrat sera donc octroyé au soumissionnaire soumettant la meilleure offre, répondant également à la qualité recherchée par le système d’évaluation de l’appel d’offres », explique la porte-parole Geneviève Désautels.

Elle fait aussi remarquer que l’arrivée du locataire permettra à la Ville d’avoir une diminution sur ses coûts d’assurances et que le locataire devra débourser les taxes municipales dès l’entrée en vigueur du bail.

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