Cette décision survient à la suite d’une demande citoyenne et d’une mobilisation des résidents dans le secteur. Le dossier avait été soumis pour analyse à la Commission de la mobilité – un comité municipal – qui a conclu qu’une baisse de vitesse était de mise pour la sécurité des gens.
Au cours des cinq dernières années, la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL) a dénombré 67 accidents matériels et 12 accidents avec blessés légers sur cette voie de circulation.
De plus, un récent comptage a démontré que sur la portion comprise entre le chemin des Moulins et la rue Viens, plus de 16 000 véhicules y ont circulé durant la période d’analyse (7 jours), et ce, dans les deux directions, soit 16 023 en direction est et 16 081 en direction ouest.
Outre ces statistiques, les membres de la Commission ont aussi pris en considération la présence de voies pour les cyclistes des deux côtés de la rue, le passage de camions lourds, le tracé sinueux ainsi que la visibilité restreinte à certains endroits.
En vertu de la loi, la recommandation devait obtenir un avis favorable d’un ingénieur pour qu’elle soit mise en vigueur. Le rapport du service d’ingénierie donnant le feu vert à la baisse de vitesse a été déposé la semaine dernière.
Formée récemment, la Commission de la mobilité est composée du maire Marc-André Guertin, des conseillers David Morin et Gaston Meilleur, du directeur du Service des travaux publics Mike Béland, du greffier adjoint Michel Poirier, du directeur général Daniel-Éric St-Onge, du directeur du Service de l’ingénierie Jean-Sébastien Bouvier et du directeur général adjoint aux opérations Francis Leblanc.
Décision saluée
La mesure a été saluée par la citoyenne Marie-Thérèse Maurice qui a pris la parole au nom de l’Association du village de la Montagne. « Merci de votre promptitude dans ce dossier. J’espère que la mesure portera ses fruits assez rapidement. »
De son côté, le maire Marc-André Guertin souligne que le travail à cet effet ne fait que commencer. « Collectivement, la circulation c’est nous. Il faut prendre conscience de notre vitesse et la réduire. Peut-être que d’autres mesures seront ajoutées, et encore mieux, peut-être que les gens vont se déplacer en mode de transport autre que l’auto. »