27 octobre 2025 - 08:53
Drame conjugal à Saint-Charles : toujours pas de nouveaux chefs d’accusation
Par : Denis Bélanger
La victime de violence a perdu la vie le mercredi 1er octobre. 
Photo Vincent Guilbault | L'Œil Régional ©

La victime de violence a perdu la vie le mercredi 1er octobre. Photo Vincent Guilbault | L'Œil Régional ©

L’homme de 42 ans de Saint-Charles-sur-Richelieu arrêté le mois dernier pour avoir agressé violemment sa conjointe n’a toujours pas comparu sous de nouvelles accusations déposées contre lui malgré le décès de la femme.

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Le dossier est revenu devant le tribunal le 22 octobre, où devait se tenir notamment l’enquête de remise en liberté, mais l’audience a été reportée au 3 décembre au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Selon les documents de cour, l’accusé a changé récemment d’avocat et est maintenant représenté par Me Élise Pinsonneault. Elle a préféré s’abstenir de tout commentaire à ce stade-ci des procédures. La Couronne est représentée de son côté par la procureure Isabelle Morin.

Rappelons que la femme de 44 ans a été retrouvée dans un état critique le 26 septembre dans son domicile du chemin des Patriotes. L’homme a pour sa part été rapidement accusé de tentative de meurtre et de voies de fait graves. La victime, qui était « maintenue en vie seulement par des moyens artificiels », est décédée le 1er octobre. Une ordonnance de non-publication nous interdit de la nommer.

Les autorités se montrent prudentes quant à l’éventualité que des accusations de meurtre soient déposées contre l’accusé. La Sûreté du Québec déclare que son enquête se poursuit, mais que la décision à cet effet est entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). De son côté, le DPCP ne peut donner d’indications pour ce dossier précis.
« De manière générale, nous pouvons cependant vous mentionner que le délai avant le dépôt d’accusations varie en fonction de plusieurs facteurs, dont la nature de l’enquête, la durée de l’enquête (et si elle est terminée), la nature des éléments de preuve à recueillir, l’obtention d’expertises médico-légales, l’analyse de la preuve et du droit applicable, la nécessité d’obtenir des compléments de preuve, etc. », explique le porte-parole du DPCP, Lucas Bastien.

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