23 juin 2017 - 00:00
Duncan Campbell recevait les rapides de Claude Raymond
Par: Denis Bélanger
Duncan Campbell recevait les rapides de Claude Raymond

Duncan Campbell recevait les rapides de Claude Raymond

Grandement impliqué dans le développement du baseball à Otterburn Park, Duncan Campbell savait tirer son épingle du jeu sur un losange. En tant que receveur, il a eu notamment l’occasion de développer une complicité avec nul autre que Claude Raymond, ancien lanceur des Expos de Montréal.

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Premier joueur québécois invité au match des étoiles du baseball majeur, Raymond conserve de très bons souvenirs de l’un de ses anciens receveurs. Les deux ont joué ensemble en 1953 et 1954 pour la formation de Villeray de la Ligue de Baseball Royale junior. «Elle est importante la relation entre un receveur et un lanceur, souligne-t-il. Un essaie de penser comme l’autre. Nous sommes toujours restés chums. Nous avions une très belle gang comme équipe. Par la suite, quand je faisais les matchs des Expos, il venait me saluer sur la passerelle de presse avec son fils Stewart.»

Claude Raymond a fait une belle surprise dernièrement aux membres de la famille de Duncan Campbell, décédé le 1er mai 2013 lors d’une partie de baseball de la ligue Huff & Puff d’Otterburn Park. Raymond a été un des nombreux invités à l’inauguration officielle du parc Duncan-Campbell. Pour souligner plus de 40 ans d’implication dans les ligues locales de baseball et softball, la municipalité d’Otterburn Park a renommé le parc Ozias-Leduc à l’honneur de M. Campbell.

C’est un curieux concours de circonstances qui a amené Claude Raymond à croiser le chemin de Duncan Campbell. Au départ, il s’était rendu un jour dans la métropole pour se tailler un poste avec le club du Plateau Mont-Royal, mais Dame nature a chamboulé ses plans.

«Je n’ai pas pu lancer, car il s’est mis à pleuvoir. Le responsable est venu me voir pour me dire que l’équipe avait assez de lanceurs dans son personnel. J’ai alors demandé si le parc Jarry, où jouait le club de Villeray, était situé bien loin, car j’étais à pied. Je me suis finalement rendu à destination.»

Une fois arrivée au parc Jarry, la direction de Villeray a bien voulu voir ce que Claude Raymond avait dans le bras. «En premier, on m’avait affecté un joueur de troisième but pour attraper mes lancers. Par la suite, on m’a envoyé le receveur Duncan Campbell.»

 

 

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