Selon le porte-parole de la municipalité, Pierre Tadros, l’intervention rapide du Service de sécurité incendie a permis de contenir l’eau contaminée et d’éviter qu’elle ne se répande. Mont-Saint-Hilaire a demandé l’assistance du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Les employés de la Ville devaient ramasser la matière mardi matin. La Ville effectuera des analyses sur certains branchements de canalisation pluviale.
Daniel Messier, du MDDELCC, rapporte que la substance colorée s’étendait sur une centaine de mètres lors de l’intervention de son équipe, lundi. Le ministère a d’ailleurs prélevé sur place des échantillons pour analyse. Ce n’est q u’en laboratoire que les biologistes se sont finalement aperçus de la présence de vie dans l’échantillon.
L’inconnu s’est finalement avéré être une fleur d’eau d’Euglènes, un microorganisme unicellulaire s’apparentant aux cyanobactéries peu fréquent au Québec, non-toxique. Les bactéries se sont probablement formées en raison des pluies fortes, combinées à la chaleur intense vécue au cours des derniers jours, explique M. Messier.
Selon un Guide d’identification des fleurs d’eau et des bactéries, produit par le ministère de l’Environnement, le ministère a peu d’information sur ces fleurs d’eau. Elles se développeraient plus souvent l’été ou l’automne dans des conditions chimiques favorables. Elles vivent généralement dans des étendues d’eau peu profondes.