La Commission scolaire des Patriotes (CSP) a reçu 108 demandes d’inscription pour la première rentrée de ce volet alternatif. Le nouveau volet ne pouvait accueillir que 63 élèves et 36 élèves ont été placés sur la liste d’attente. Selon la CSP, les demandes ont d’ailleurs été plus nombreuses pour la première et la troisième année du primaire.
Pour la première année de ce volet alternatif, la CSP avait décidé de tenir trois groupes multiniveaux d’élèves, soit un par cycle, sans groupe de prématernelle. Le volet alternatif était offert à tous les élèves du territoire de la CSP, mais le transport n’était offert qu’aux élèves de Sainte-Julie.
La CSP avait décidé d’ajouter un volet alternatif à l’école le Rucher, la seule école avec les locaux disponibles, au terme d’une consultation publique. Le projet est d’ailleurs né de la volonté d’un groupe de parents de développer une école alternative. La CSP pourrait agrandir le volet alternatif à l’école le Rucher si le besoin s’en ressentait.
Bien qu’elle n’ait reçu aucune autre demande pour développer un volet alternatif dans d’autres secteurs, la CSP serait ouverte à intégrer ce volet alternatif dans d’autres écoles, «comme c’est le cas pour tout autre projet pédagogique particulier qui pourrait être demandé par le conseil d’établissement d’une école», explique la porte-parole Maryse Arnaud.
La pédagogie alternative se distingue par son approche qui demande à l’élève d’être partie prenante de son apprentissage; il est amené à définir, planifier et réaliser ses projets. Les parents doivent également s’impliquer davantage dans la vie scolaire, à raison de 30 h par an.