Âgée de 12 ans, Élodie fait du vélo depuis de nombreuses années, mais n’en est qu’à sa deuxième année de compétition. « L’an dernier, je ne faisais que des compétitions régionales. Je me souviens d’une compétition en Ontario où j’ai raté mon départ avec les filles de mon âge, car ma chaîne avait brisé. Je suis donc partie avec les plus vieilles, mais j’ai dû abandonner en cours deroute en raison d’un problème avec mon dérailleur. »
Durant l’hiver, Élodie Malois a fait du ski de fond, ce qui lui a permis de développer de l’endurance pour le vélo de montagne. Elle était bien heureuse quand la saison a pu enfin prendre son envol cette année après un certain moment d’incertitude en raison de la COVID-19. Elle a enchaîné les victoires à la Coupe Québec jusqu’aux Championnats québécois. Inscrite dans la catégorie peewee, elle se retrouvait sur la deuxième ligne de coureuses au départ. « J’avais de la misère à dépasser au début, mais j’ai réussi à me retrouver en tête après la montée. Je suis super contente de ma saison. Il ne me reste maintenant qu’un dernier rendez-vous à la Coupe Québec durant le week-end de la fête du Travail. »
Une histoire de famille
Élodie Malois s’est développé une passion pour le vélo de montagne, car elle adore se promener en forêt et surmonter des obstacles. « Ça permet également de pratiquer et de développer plusieurs habiletés utiles pour faire d’autres sports. »
Cet amour des sports cyclistes, elle le tient aussi de son père, John Malois, un ancien athlète d’élite et maintenant entraîneur. Son frère Mathis se promène également sur deux roues. La jeune fille tient maintenant le guidon de l’ancien vélo de Laurie Arsenault, une protégée de John Malois et sérieuse prétendante à une participation aux Jeux olympiques.
Un parcours étoffé
John Malois a eu une belle carrière amateur. Il a d’ailleurs participé aux Jeux olympiques de Barcelone en vélo de route. Il s’est tourné vers la pratique du vélo de montagne, car il trouvait cela plus familial. « C’était aussi moins stressant de faire du vélo en montagne que sur la route. »
Malois a fondé l’Académie cycliste du Québec, où il a entraîné de nombreux athlètes. Il a dernièrement mis sur pied une équipe pour enfants. « À cet âge-là, il est important de ne pas trop mettre l’accent sur la performance. Je vois beaucoup de parents qui poussent trop là-dessus. Il faut faire attention. »